Le marché au sens économique représente le lieu souvent abstrait, ou se confrontent une offre et une demande pour aboutir à des échanges (ventes et achats) caractérisés par des prix de marché. Il existe un marché pour chaque type de bien et chaque marché donne lieu à l'émergence d'un prix. Nous aborderons à partie de cette définition le développement de ce paradigme. Toute fois, les économistes font évoluer la notion de marché à travers les siècles. On précisera d'emblée que les marchandises n'allant pas toutes seules au marché, il y a également des individus, des groupes sociaux, et aussi l'Etat comme expression des intérêts d'une communauté humaine: il édicte des règles, il émet la monnaie; son existence délimite un espace au marché. Quelle est l'évolution de ce paradigme et les changements de son fonctionnement et de son rôle qu'il subit ? Tout d'abord, nous verrons l'apparition de la notion de marché avant l'émancipation de l'économie comme science autonome et la conception qui se dégage d'une économie marchande d'abord intérieure jusqu'à son émancipation par le commerce extérieur. Puis, nous étudierons l'importance de la notion de marché dans le développement de la science économie. Par la suite, nous élaborons les différentes conceptions du marché et de son impact sur la société. Enfin, nous conclurons sur l'évolution récente de ce paradigme et de ses conséquences.
[...] Marché financier : est le marché sur lequel se traitent des opérations à long terme portant sur des actions ou sur des titres de créance. Marché monétaire : est le marché de l'argent à court terme. Marché du travail : L'expression "Marché du travail", en économie, est issue de l'analyse néo-classique, qui suppose que l'ensemble des offres et des demandes d'emplois sont confrontées et s'ajustent par l'intermédiaire d'un prix, représenté ici par le salaire. Ce marché fonctionnerait comme les autres marchés, avec ici un salaire d'équilibre qui permet d'égaliser les offres et les demandes. [...]
[...] En revanche, elle s'oppose très nettement au courant classique français représenté par Say. Marx admet que les biens peuvent trouver leur valeur échangeable dans deux sources : la rareté et le travail. Marx pense comme Ricardo qu'il faut prendre en compte la quantité de travail incorporée dans les biens d'équipements, les matières premières. Marx estime également que en situation concurrentielle, les prix de marché tendent à se fixer à un niveau qui correspond à la valeur travail incorporée, le prix naturel. [...]
[...] La monnaie n'est donc qu'un voile sans grande conséquence sur l'économie réelle (production et échange de biens et services). La production d'un produit crée une richesse qui sera utilisée pour acheter d'autres produits, une crise de surproduction est donc rigoureusement impossible. L'analyse de Say a profondément marqué l'analyse Néo-classique et constitue un de ses fondements, puisque l'offre est créatrice et régulatrice. D'autre part, Le courant socialiste n'est pas seulement constitué des marxistes mais aussi de réformiste La croissance des biens disponibles, c'est-à-dire le passage à une économie marchande à grande échelle avec la révolution industrielle, doit s'accompagner d'une meilleure distribution des richesses. [...]
[...] Mais une telle situation n'est pas stable : les écart de profit et de salaire produisent une série d'ajustement qui tendent à ramener les prix de marché vers les prix naturels. Ce processus est appelé gravitation. L'économie de marché est soumise à des perturbations assez incessante : la demande se déplace sous l'effet de changement dans les goûts mais aussi dans les revenus et les nombres des consommateurs ; les mouvements de l'offre, qui ne se content pas de réagir au déplacement de la demande mais tentent de les anticiper on part nature un caractère non coordonné. [...]
[...] Le monopole, seul sur le marché, peut imposer son prix, ce qui lui permettra de maximiser son profit. Dans certains cas, où les investissements et les charges de structures sont trop lourds, le monopole est la seule solution économiquement viable (transports ferroviaires, production électrique). Parfois, quelques producteurs acquièrent, sur un marché, un pouvoir de monopole sur un marché, en proposant chacun des produits très différenciés sur un même secteur : on parle alors de concurrence monopolistique À partir de travaux de Marshall, Chamberlin développera ce que l'on appelle depuis lors "la concurrence monopolistique Il montre que les entreprises, en conduisant une politique de diversification de leurs produits, échappent à la concurrence frontale. [...]
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