Dissertation sur l'efficacité des politiques monétaires mises en place entre les années 1920 et 1980. Libérales, les politiques monétaires s'opposent aux politiques budgétaires étant donné qu'elles favorisent la manipulation des taux d'intérêts et la variation de la masse monétaires en circulation.
[...] Keynes tentera toutefois de diminuer ce taux afin d'atteindre le plein emploi, cependant sa politique budgétaire applicable lors de la première crise de 1929 ne l'est plus dorénavant. En effet le deficit spending de Keynes et l'intervention étatique ont pour conséquence nécessaire l'augmentation des prix. Or l'inflation durant les années 1970 et 1980 étant déjà très importante, cette politique ne ferait qu'agraver la situation. C'est pourquoi, une politique monétaire comme celle envisagée par Milton Friedman, faisant varier les taux d'intéret et la masse monétaire en circulation, demeure adaptée à cette situation pour résorber le chômage. [...]
[...] C'est pourquoi des politiques de relance budgétaire excédentaire ont été adoptées afin de retrouver un taux de chômage plus faible. Keynes est à l'origine de ce type de politique prônant l'intervention étatique et le déficit budgétaire ou deficit spending pour relancer l'économie. Ainsi la politique monétaire n'aurait pas été adaptée à cette situation de crise, les modalités ne permettant pas son application. Cependant elle pourrait être efficace lors d'une autre période de récession de l'économie et dans d'autres circonstances. II- Les conséquences d'une politique monétaire sur la dépression issue des chocs pétroliers. [...]
[...] Elle fut utilisée durant les années 1980 en parallèle avec la politique monétaire dans de nombreux pays comme l'angleterre ou encore les Etats- Unis. Elle consiste à restreindre les coûts de production pour permettre de fixer des prix plus bas que le marché. De nombreuses autres politiques ont été utilisées en parallèle et de façon complémentaire, même si le monétarisme s'affirme comme une contre- révolution face à l'interventionisme de l'Etat développé par Keynes, il ne peut être utilisé seul comme politique de relance. [...]
[...] Différentes politiques de relance ont été tentées par les gouvernements. Tout d'abord, une politique libéral visant à la diminution des salaires, qui aurait diminué la demande globale et provoqué une crise de surproduction, accentuant la diminution des prix. Ensuite une relance basée sur une politique monétaire aurait favorisé la création monétaire et la diminution des taux d'intérets afin de stimuler l'investissement donc les emprunts. Cette politique aurait augmenté la demande en biens de consommation et en services et provoqué une augmentation des prix. [...]
[...] On peut donc étudier les conséquences d'une telle politique sur la croissance, la diminution des taux d'intérets et la création monétaire vont favoriser les crédits et par conséquent les investissements. Les entreprises pourront produire d'avantage, cependant le manque de débouchés peut provoquer une surproduction et donc aggraver l'inflation déjà existante. En effet les pays manquent de débouchés et tentent d'exporter pour pallier leurs dépenses trop importantes en énergie. Cependant chaque économie étant dans la même situation, il y a un blocage du commerce et des marché internationaux. Ainsi la croissance et l'inflation continuent mais dans une moindre mesure. [...]
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