Les différentes théories de la croissance économique

Résumé du document

On distingue plusieurs types de croissance. Pour Kuznets, la croissance de type moderne (CEM) est intensive. P.N.Giraud utilise la notion de territoire économique dont le plus pertinent est celui de l'État-nation.

On distingue également la croissance effective de la croissance potentielle (celle que l'on aurait pu obtenir en vue de l'utilisation maximale des capacités disponibles tout en maintenant un niveau d'inflation stable). Si la croissance effective dépasse la potentielle existent alors des tensions inflationnistes.

La croissance est fluctuante : les cycles de Juglar sont de 7 ans, aussi cycles des affaires. Ceux de Kitchin correspondent aux mouvements des stocks. Kuznets avait mis en avant des cycles du logement. La croissance est cumulative, mais les relations de causalité sont difficilement démontrables.

Extraits

[...] La production industrielle n'a jamais été aussi forte. Il existe plusieurs variantes du capitalisme selon les institutions nationales qui façonnent des systèmes de valeur : Capitalisme contre capitalisme de Michel Albert qui distingue capitalisme rhénan et anglo-saxon ; typologie en 1995 de Gosta Epaing-Andersen. Puis Bruno Amable dans Les cinq capitalismes. Pour D.Cohen dans Trois leçons sur la société post-industrielle, il y a bien un nouveau capitalisme qui se caractérise par cinq ruptures : la mondialisation, la finance, l'organisation du travail, le changement culturel par l'individualisme croissant, puis les nouvelles technologies. [...]

[...] Le plan rend constantes les pénuries selon Sapir, qui parle d'économie de la pénurie et de rationnement. Le système implose par le manque de productivité malgré le plein-emploi et par la concurrence avec le capitalisme de marché caractérisé selon Smith par la division du travail qui suppose un système de libertés économiques. Pour Max Weber, le capitalisme se définit par le réinvestissement du profit ; le capitalisme industriel est le système capitaliste par excellence par des entreprises capables de faire des calculs d'intérêt, qui rationnalisent. [...]

[...] Le principal indicateur de la croissance est le PIB (mondial d'environ 60.000 milliards d'euros). Il se calcule comme la somme des VA brutes pour l'industrie, mais très forte part dans les échanges extérieurs et forte productivité, car 10% de l'emploi), comme la somme des revenus du L et du K (pose le problème de la répartition, historiquement établie à 2/3 et ou par l'équation suivante : M+Y=C+I+X+G. Les rythmes de consommation sont irréguliers (forts aux USA, faibles en Chine). Question du PIB en valeur/volume ; on parle d'illusion monétaire : d'où développement des PPA par G.Cassel puis par Gilbert et Kravis en 1954. [...]

[...] Théorie de la terre, de la rente et des profits avec mise en culture de terres de moins en moins productives, car moins fertiles, donc baisse du salaire de subsistance et haute de la rente (écart entre coût de production sur la terre avec celle de la terre la moins fertile) donc baisse du taux de profit. Il est donc contre les Corn Laws abolies en 1846 et participe à la ligue de Manchester et 1838. Théorie de Marx : le K ne crée pas de valeur. Schumpeter s'oppose à Keynes et lui reproche son court-termisme. Dans Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), il développe une vision pessimiste du capitalisme dont l'avenir est le socialisme. [...]

[...] Walras formule la théorie de l'équilibre général démontrée algébriquement par Allais et Debreu. A.Marsall résonne lui en termes d'équilibre partiel. L'intervention de l'État est justifiée par la défaillance du marché sur plusieurs points : souvent des monopoles/oligopoles, asymétrie d'information (parabole des îles). La nouvelle macroéconomique développe les thèses du salaire d'efficience (Carl Shapiro) et des contrats implicites (Akerlof et Azaridis). Le marché est inefficace dans la production des biens publics. L'état représente l'intérêt général pour les libéraux, mais il diverge peut-être des intérêts privés, différents (Keynes). [...]