Adam Smith est considéré comme le père fondateur de l'économie classique et du libéralisme économique. Il cherche à savoir d'où provient la richesse des peuples. Il croit en la puissance productive des hommes, à la capacité à produire des marchandises, plutôt qu'à la possession d'or.
Pour Smith les hommes auraient un penchant naturel à échanger. L'échange rend alors nécessaire du travail. Tout le monde aurait à gagner s'il se spécialise dans la branche dans laquelle il est le plus efficace.
Pour lui les nations ont intérêt à se spécialiser dans les productions où leurs coûts de production (coût moyen ou unitaire) sont inférieurs à ceux de leurs concurrents en raison de leur faible productivité. Cette forme d'échange rend aussi conciliables les intérêts égoïstes des individus afin d'aboutir à l'intérêt général. Car en cas d'échange je veux échanger le produit de mon travail contre quelque chose d'équivalent.
A. Smith part donc du principe que tout échange est juste, sinon il n'aurait pas lieu. La main invisible est le mécanisme chez les libéraux qui fait que les hommes sont induits tout en poursuivant leur propre intérêt. La division du travail et les échanges marchands constituent mutuellement un moteur puissant de la dynamique capitaliste dans le cas où il y a extension du marché.
[...] Les nouvelles théories du commerce international s'opposent donc aux théories traditionnelles. Ces nouvelles théories s'inspirant des apports de la théorie des jeux et de la nouvelle économie industrielle, redéfinit la problématique du commerce international. En effet, chez les classiques, les spécialisations des pays y apparaissent comme exogènes c'est-à-dire que ces pays puisent leurs sources en dehors du processus économique. La nouvelle théorie du commerce international, elle, prolonge l'approche endogène de la spécialisation, dans laquelle la formation des avantages comparatifs apparaît comme une conséquence de l'ouverture des échanges et de la division internationale du travail (DIT) et non comme une cause. [...]
[...] En résumé, il fait observer que les pays en retard ne sont pas aptes à supporter la concurrence internationale, c'est pourquoi ils doivent faire grandir leur économie à l'abri de protections. En écho, à Friedrich List, Nicolas Kaldor (Prix Nobel d'économie), va lui développer l'argument qui consiste à protéger les industries vieillissantes des pays développés (comme en France, la sidérurgie ou le textile) et qui sont menacés par la concurrence des NPI (Nouveaux pays industrialisés). Ceci est un protectionnisme défensif. [...]
[...] La théorie de Ricardo est que tout pays a intérêt à se spécialiser dans la production et l'exportation des biens pour lesquels il dispose d'un avantage relatif. Exemple : Le Portugal a tout intérêt à se spécialiser dans la production et l'exportation du vin pour lesquelles son désavantage est le plus faible et l'Angleterre dans le drap. Ces théories reposent sur les hypothèses suivantes : Libre circulation des marchandises entre pays, avec des facteurs de productions parfaitement immobiles au niveau international (si ce n'était pas le cas, les facteurs de production des pays désavantagés se déplaceraient vers les pays les plus performants). Les rendements sont constants. [...]
[...] La thèse de Smith sur le commerce international se fonde sur une évidence de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui coûtera moins à acheter qu'à faire Il reprend une critique du mercantilisme commencé par David Hume en 1752, qui pensait que les excédents commerciaux (en accroissant la quantité de monnaie) conduisaient à une augmentation des prix et diminution de la productivité induisant un déficit commercial. De sorte que les balances commerciales s'ajustent naturellement Les avantages du libre-échange selon Smith sont différents. Elle repose sur la notion davantage absolue. [...]
[...] La nouvelle théorie du commerce international Cette nouvelle théorie a pour initiateur le plus connu, Paul Krugman. Celle-ci prolonge en réalité des travaux plus anciens qui avaient aussi pour objectif d'expliquer les caractéristiques du commerce international contemporain : Le commerce international se développe plus entre des nations de niveau de développement comparable, aux dotations factorielles identiques. Les échanges intra-branches occupent une part significative dans le commerce international. La théorie traditionnelle ne laisse aucune place aux firmes multinationales et au commerce intra-firme, puisque selon cette théorie, ce sont les nations et elles seules qui échangent. [...]
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