Les théories sont toujours le produit d'un environnement économique déterminé : au siècle dernier on opposait libre échangistes et protectionnistes, le débat ne se présente plus tout à fait en ces termes. Il s'agit de savoir s'il existe des conditions pour que l'échange soit optimal et si oui lesquelles ?
[...] Il peut ainsi générer un chômage frictionnel. - à long terme, le commerce peut avoir une influence sur la productivité du travail et ainsi avoir un contenu en emploi variable, si l'on nie le postulat des rendements constants. On arrive ici à la critique essentielle qui a été faîte du modèle ricardien pour justifier un certain protectionnisme. En théorie types de rendement d'échelle croissant sont en effet possibles : des économies d'échelle internes à une firme : du fait d'un coût des intrants plus avantageux et d'une concurrence accrue imposant des restructurations productives et des économies d'échelle externes à la firme du fait d'un approfondissement des perspectives de débouchés par le fait de l'ouverture tout d'abord puis par le fait d'une croissance de la demande internationale pour certains produits. [...]
[...] D'une manière générale, il faut tenir compte de tout ce qui influe sur la productivité du facteur travail et le nombre de facteurs de production introduit dans le théorème HOS est dans l'absolu insuffisant. Par contre si on intègre le progrès technique dans le modèle HOS, un autre de ses postulats est remis en cause. Celui de la stabilité des dotations relatives en facteur de production et de la neutralité du commerce à leur égard. Les échanges peuvent avoir un impact sur les structures productives : - à court terme il entraîne des coûts d'ajustement liés au processus de spécialisation. [...]
[...] C'est sur cette base que doit être interprétée la construction d'une nouvelle théorie du commerce international. - Helpman et Krugman en 85 dans un ouvrage fondateur présentent trois critiques empiriques essentielles de la théorie traditionnelle du commerce international : Contrairement aux enseignements de la théorie traditionnelle, le commerce international se développe le plus entre les Nations les plus développées, c'est à dire entre des nations dont les dotations factorielles diffèrent peu. La part du commerce intrabranche qui existe lorsqu'un pays importe et exporte simultanément le même type de biens est très significative et est la plus dynamique. [...]
[...] Dès lors, chaque pays à intérêt à commercer. En effet, en Angleterre, un drap s'échange contre 1,2 bouteilles de vin alors qu'au Portugal, il ne s'échange que contre 0,9 bouteilles et l'Angleterre peut obtenir un gain net de 0,3 bouteilles de vin pour chaque drap échangé avec le Portugal et ainsi maximiser sa production. Pour les mêmes raisons le Portugal a intérêt à échanger avec l'Angleterre. L'échange est mutuellement avantageux, il l'est à la seule condition que les pays soient spécialisés dans des produits différents. [...]
[...] Quel est le degré de pertinence des théories du commerce international? Introduction Au cours des 50 dernières années, le commerce international a connu un essor surprenant : le taux annuel de croissance des exportations mondiales a été de en moyenne contre pour la production de biens et services soit un écart de près de annuels. Dès lors la place du commerce international dans le PNB de chaque pays évolue de manière exponentielle. Nombreux auteurs et nombreuses thèses. Cette évolution constitue bien en évidemment une victoire fondamentale pour les théories traditionnelles du libre échange mais comme bien souvent la victoire s'accompagne d'une contestation et de l'émergence de théories alternatives. [...]
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