Décroissance, solution, impact écologique, Homme, croissance, impact, externalité négative, modèle croissanciste, Henry David Thoreau, Ancien Monde, Realpolitik, Greenwashing, enjeux
Je me suis toujours demandé pourquoi les politiques sont aliénés par la croissance et mettent de côté l'aspect écologique. Ces pensées sont selon moi d'un autre temps, n'est-il pas venu l'heure de changer de paradigme ? L'heure où nous arrêtons de considérer l'écologie comme une externalité négative. J'ai souhaité prendre du recul vis-à-vis du dogme devisant que la croissance est fondamentalement bonne pour nos vies. À l'aune de mes réflexions sur comment réduire l'impact écologique de l'Homme, je me suis naturellement intéressé à la décroissance.
[...] « Avec un Bulldozer qui fonctionne à l'énergie solaire, on peut raser la forêt amazonienne », disait Aurélien Barraud. Somme toute, je ne crois pas que la solution face à l'urgence climatique réside dans la croissance verte. Cependant, je suis toujours hésitant quant au cas de la décroissance. L'humanité instaure des systèmes nécessitant des transitions lentes, mais cause des dégâts impliquant des agissements rapides. La décroissance est à mon égard la solution idéale face aux enjeux actuels, mais la transition antipodique qu'implique son adoption me fait craindre un désarroi total au sein de nos sociétés. [...]
[...] Sous cet angle la décroissance parait être idyllique. Le clivage entre croissance et écologie Cependant le clivage autour de l'idée de décroissance est bien fondé. Si celle-ci apparait comme le remède efficace face à la grave crise écologique que nous traversons, elle est en fait beaucoup moins bénéfique d'un point de vue sociétal. Assurément, en y réfléchissant, produire moins entraine inévitablement une hausse du chômage. De plus, aux vues d'une croissance démographique mondiale rapide telle que de nos jours vouloir décroitre la production sans réduire la population comme le préconise le malthusianisme impliquerait une nécessité de partage et potentiellement une hausse des conflits. [...]
[...] Je vois également en la décroissance le moyen de se désunir de l'Ancien Monde pour fonder celui d'après. Un monde non pas centré sur l'accumulation de bien, mais sur le sens de ceux que l'on possède. L'adoption de la décroissance serait donc un moyen de reconstruire nos sociétés sur un modèle aux antipodes du capitalisme, un modèle capable de corréler le bien être humain et le respect de l'écologie pour assurer une forme nouvelle de progrès faisant sens et garantissant la pérennité de l'humanité. [...]
[...] La décroissance comme solution à l'impact écologique de l'Homme ? « Notre maison brule et nous regardons ailleurs » triste et célèbre constat de Jacques Chirac. Ceci est le fruit d'un système dans lequel la croissance est une obsession, le PIB, une religion. Je me suis toujours demandé pourquoi les politiques sont aliénés par la croissance et mettent de côté l'aspect écologique. Ces pensées sont selon moi d'un autre temps, n'est-il pas venu l'heure de changer de paradigme ? L'heure où nous arrêtons de considérer l'écologie comme une externalité négative. [...]
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