Il est bien difficile d'apporter une réponse limpide à cette question épineuse. Il faut bien s'entendre sur le sens apporté au terme de profit et l'extrapoler dans les différentes formes véhiculaires du mouvement de la mondialisation. En effet, la société et l'économie de marché prennent des formes diverses selon les cultures, les traditions, les croyances et perceptions établies dans les nations concernées. La mondialisation profite, selon des degrés variés, à l'ensemble d'un groupe donné. Et pour pouvoir profiter de quelque chose, faut-il toujours être maître du phénomène dont on espère tirer avantage.
Cependant, nous observons que le marché réagit en fonction de la mondialisation et non l'inverse. Ne serait-il pas plus sage de poser la question suivante : nos pays ont-ils les atouts nécessaires pour affronter la mondialisation ? Quels moyens peuvent-ils déployer et quelles seront les conséquences ou les contraintes ? Quel est le devoir d'un Etat envers son pays ? Quel groupe doit-il privilégier et lequel sortira vainqueur ?
[...] Je ne suis pas là pour porter un jugement moral, il y a longtemps que les hommes qui travaillent avec l'OMC et les lobbies américains ne sont plus touchés par ces arguments. Je suis là pour dire que moi, je ne veux pas ingurgiter des «aliments» bourrés d'antibiotiques, je ne veux pas permettre à des laboratoires pharmaceutiques de s'enrichir au détriment de ma santé, je ne veux pas d'une société dont le seul critère d'épanouissement est le fric et le mépris des autres, des animaux et de la planète. Et je crois au pouvoir de la société civile lorsqu'elle veut bien prendre en charge son avenir. [...]
[...] La mondialisation semble nous être imposée : l'européanisation s'est décidée à Bruxelles, le sort de la mise en place du marché d'échange nord américain (le ZLEA) réside dans les seules mains du gouvernement américain, les sommets du G8 tenus dans des endroits reclus et inaccessibles. En fin de compte, nous sommes arrivés à devoir encourager la mondialisation plutôt que de l'inverser ! La mondialisation est le meilleur moyen de stimuler la croissance, le développement et la lutte contre la pauvreté. Le débat de déterminer qui profite le plus de ce mouvement mondial est idéaliste : la démocratie est une forme politique extrêmement positive dans laquelle la souveraineté appartient à la totalité des citoyens sans aucune distinction et pourtant, des formes d'inégalités et d'injustice existent. [...]
[...] Débat sur la mondialisation 1. Qui profite le plus de la mondialisation : le consommateur, l'entreprise ou les gouvernements ? Il est bien difficile d'apporter une réponse limpide à cette question épineuse. Il faut bien s'entendre sur le sens apporté au terme de profit et l'extrapoler dans les différentes formes véhiculaires du mouvement de la mondialisation. En effet, la société et l'économie de marché prennent des formes diverses selon les cultures, les traditions, les croyances et perceptions établies dans les nations concernées. [...]
[...] Deuxième fait, nous vivons dans une économie globale mondialisée. Ce n'est pas une brutale découverte. Il est tout à fait clair que le passage de l'économie de la sphère domestique à la sphère internationale est une évolution constante et irrépressible de l'humanité depuis la nuit des temps. Mais autour de cette économie mondialisée, il y a quelques remarques à faire : - Pourquoi centrer le débat là-dessus ? Sans doute parce que nous vivons une de ces accélérations de l'histoire dûes pour une large part aux moyens de communication (circulation des informations). [...]
[...] Comment peut-on maîtriser ces deux forces pour sauvegarder l'intérêt public ? Car la question fondamentale est celle de l'équité! Tous les intervenants ne profitent pas justement de cette vague de prospérité. Mais la mondialisation et les technologies nouvelles contribuent aussi à créer des forces compensatrices. Ainsi, nous assistons à une interdépendance suite aux ruptures des frontières. Des pays, des régions, des provinces et des secteurs industriels sont unis par une vulnérabilité commune face à l'instabilité financière, au réchauffement de la planète et à de nouvelles infections virulentes. [...]
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