Chez les néo-classiques, il y a deux facteurs explicatifs de la croissance économique : le travail et le capital. Ces deux facteurs décrivent la fonction de production d'une entreprise, qui s'écrit de la manière suivante : Q = f (L ; K)où L représente le travail et K, le capital. Cette équation signifie que la production d'une entreprise est obtenue en combinant du travail (les salariés) et du capital (machines, matières premières). Une entreprise peut donc augmenter sa production soit un embauchant des personnes supplémentaires soit en achetant davantage de machines et de matières premières. Ce qui signifie qu'il y a une parfaite substituabilité des facteurs de production.
Il est toujours possible de remplacer une certaine quantité d'un facteur de production par une certaine quantité de l'autre facteur tout en conservant le même niveau de production. Cette même équation peut s'étendre à l'échelle d'un pays. L'ampleur de l'augmentation de la production nationale dépend alors du rythme d'augmentation de la population active, qui détermine le facteur travail, et du rythme d'augmentation du stock de capital qui dépend de la disponibilité des moyens de financements. Ces derniers sont fonction de l'accumulation d'une épargne par les agents économiques d'un pays, mais également de la mise à disposition par les pays étrangers de leur propre épargne dans un pays donné.
[...] Les théoriciens de la croissance endogène réhabilitent le rôle de l'Etat en montrant qu'il est qu'il est un acteur incontournable de la croissance économique. En effet, l'intervention de l'Etat devient légitime à travers les rendements croissants par : - l'apparition des monopoles qu'il se doit de réguler ; - la mise en place de système de brevet protégeant les inventions ; - son intervention dans les différentes accumulations de capital ; - sa participation à l'effort de recherche-développement. L'intervention de l'Etat se légitime également par les externalités positives. [...]
[...] La notion de progrès technique exogène est ici une seconde limite du modèle néo-classique sur l'évolution de la croissance car on ne sait pas quand t est mobilisé et de quelle façon il contribue à la production. Pour conclure, les principales hypothèses du modèle de SOLOW sont les suivantes : - Les prix des biens et des facteurs de production sont flexibles ; - Les rendements d'échelles sont constants et compatibles avec un cadre de concurrence parfaite. RAPPEL : les rendements d'échelles se mesurent par le rapport entre la variation de la quantité produite (output) et du volume des facteurs de production (input). [...]
[...] Cela suppose un investissement dans la formation, qui a un coût (les études) et un profit futur puisque l'augmentation de la qualification doit se traduire par une augmentation de la productivité de cet individu en tant que travailleur. Dans cette lignée, LUCAS considère que le stock de connaissance (l'étude, la formation, en somme le capital humain) est un facteur endogène de la croissance. La croissance économique dépend en grande partie des efforts de formation individuels et sociaux qui eux-mêmes dépendent de la capacité d'épargner et donc de renoncer à la consommation présente pour investir dans l'éducation. [...]
[...] Ce qui se traduit à long terme par une diminution de l'investissement et donc de la production des entreprises. La croissance économique chez les néo-classiques tend donc obligatoirement vers zéro à long terme. L'économie tend alors sur le long terme vers un état stationnaire à croissance nulle. Il s'agit ici de la première limite du modèle néo-classique sur l'évolution de la croissance. Bien que Robert SOLOW admette l'idée d'une économie tendant vers un état stationnaire il met en évidence le fait que : l'équation Q = f ; décrit une situation d'équilibre mais elle n'explique pas la croissance. [...]
[...] Cependant, l'une des hypothèses de la fonction de production dans les théories néo-classiques est la loi des rendements décroissants qui stipule qu'au fur et à mesure que l'on augmente la quantité d'un facteur de production (l'autre restant à quantité constante), la production augmente moins fortement. Il en résulte l'idée d'une productivité marginale décroissante des facteurs de production. Concrètement cela signifie que lorsqu'il y a une augmentation de la demande de biens et services, les entreprises doivent augmenter leur production pour faire face à cette demande. L'augmentation de la production donne lieu, d'une part, à une augmentation des ressources utilisées (matières premières) pour fabriquer un bien donné. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture