La croissance économique - publié le 13/06/2012

Thèmes abordés

croissance économique, facteurs de la croissance économique, éfficacité de la combinaison productive, théories de la croissance économique, Keynésianisme

Résumé du document

La croissance économique correspond à l'accroissement régulier, sur une période plus ou moins longue, des quantités de biens et de services produits sur l'ensemble d'une économie. Pour mesurer la croissance économique, on utilise un agrégat de la comptabilité nationale : le Produit Intérieur Brut (PIB), somme de toutes les Valeurs Ajoutées d'un territoire durant une année. C'est alors plus précisément grâce au taux de variation du PIB que l'on peut mesurer la croissance. C'est donc un phénomène quantitatif que l'on peut mesurer sur une longue période.

Extraits

[...] II) Les théories de la croissance économique A. Les classiques David Ricardo (1772 – 1823) Pour David Ricardo, l'économie tend vers un état stationnaire, donc avec une croissance qui va stagner de plus en plus à cause du niveau de production qui atteindra son niveau maximal. Explication de sa théorie : si la population augmente, il faut cultiver davantage de terres dont certaines qui sont peu fertiles, donc les rendements de ces cultures vont en décroissance. Or il y a hausse des salaires (dits salaires de subsistance) car la population s'accroit toujours. [...]

[...] Solow) qui correspond au progrès technique. Le progrès technique Le progrès technique correspond à l'ensemble des éléments qui permettent d'améliorer les méthodes de production et donc d'accroître la productivité. C'est donc une accumulation des innovations (application d'une invention) qui améliore la productivité des différents facteurs de production. Schumpeter fut l'un des grands théoriciens de l'innovation, il a distingué plusieurs types d'innovations : innovation de produit (un nouveau produit sur le marché), innovation de procédé (nouvelle technique de production ou de commercialisation) et innovation organisationnelle (nouvelle organisation au sein d'une entreprise). [...]

[...] D'ailleurs, Keynes développe également le principe du multiplicateur d'investissement : une hausse de l'investissement a des effets très positifs sur la production dans le futur ainsi que sur l'emploi, car une hausse de l'investissement provoque une hausse de la production qui entraîne deux conséquences sur les revenus : une partie est épargnée (constitue un capital pour les futurs invetissemnts) l'autre est dépensée ce qui stimule davantage la production. Ainsi la demande est relancée et le volume d'emploi nécessaire augmente également. Le modèle Harrod-Domar avance que la croissance est instable car il y a une accentuation de plus en plus forte des déséquilibres. Car selon ce modèle, on ne peut pas prévoir la compensation dela demande et de l'offre. De plus, on ne peut prévoir un plein emploi du fait de l'augmentation de plus en plus importante de la population active. L'état doit donc intervenir pour rétablir l'équilibre. [...]

[...] L'association d'un capital humain plus efficace. C'est la théorie développée T. W. Schultz : le capital est la somme des compétences d'un individu acquise grâce à la formation et à l'expérience. D'ailleurs, en 2000, lors du Conseil Européen qui s'est tenu à Lisbonne, un objectif a été mis en avant : celui de faire de l'Europe l'économie de la connaissance. L'état investit alors dans l'éducation, car une population éduquée est plus fexible face au changement et au progrès technique. le rôle du facteur capital L'accumulation du capital se fait par l'investissement. [...]

[...] La planète est donc mise en danger. B. Les solutions possibles Les économistes tentent alors de trouver d'autres indicateurs afin de pallier aux limites du PIB. Pour cela ils utilisent également le PIB par habitant qui précise l'évolution de la richesse moyenne par habitant d'un territoire. Mais on utilise également l'IDH (indice de développement humain) afin de connaître quelles sont véritablement les conditions de vie des individus en prenant en compte leur alphabétisation, leur niveau d'éducation, leur niveau de santé, etc. [...]