Une crise économique se définit comme étant un profond retournement de la situation économique que ce soit d'un pays, d'une nation… Une crise économique entraine une période de récession dans un cycle économique. Une période de récession peut être caractérisée, en partie, par une montée du chômage. Il en résulte dès lors des tensions sociales, les monnaies chutent, le pouvoir d'achat en fait de même. Une situation économique peut très vite alors s'enliser dans une sorte de cycle infernal.
Comment peut-on, dès lors, expliquer les crises économiques ? Qu'est-ce qui fait qu'une expansion économique puisse brutalement se transformer en récession ? Comment éviter, ou voire même, interrompre une "récession économique" ?
Plus les innovations sont importantes en termes d'influence sur la structure économique, plus la phase d'expansion qu'elle lance est longue. Lorsque leurs diffusions arrivent à saturations, quand leurs effets positifs s'épuisent, les effets destructeurs l'emportent alors que de nouvelles innovations ne sont pas encore prêtes, mais font déjà sentir leurs effets négatifs. C'est la récession, voir la dépression. "
Du côté du consommateur, la demande baisse au fur et à mesure que le taux d'équipement augmente. L'apparition de l'innovation suivante va encore accentuer la phase de baisse du cycle, car il y a destruction de l'ancien produit et fabrications de nouveaux produits. Ainsi, ce processus de destruction créatrice explique l'alternance de phase d'expansion et de récession, voir de dépression caractéristique de ce que Schumpeter appelle l'évolution.
L'école de la régulation réunit des économistes français contemporains (Michel Aglietta, Bernard Billaudot, Robert Boyer, Benjamin Coriat, Alain Lipietz) d'inspiration keynésienne qui « insistent sur l'importance des règles et des rapports sociaux dans l'analyse de la croissance » (règle de fixation des salaires, règles juridiques en matière sociale, forme de la concurrence entre les entreprises, rôle de l'état…) et des crises économiques.
[...] Tout d'abord, l'environnement des années 1950 n'est pas très prospère à la vue de la situation du Japon qui s'en sort largement du point de vue économique. Les 10 années suivantes matérialisent le développement des Dragons, puis des Tigres en 1970. Les années 1980 voient l'émergence de la Chine et 10 ans plus tard celle du Vietnam et de l'Inde. Ces différents pays observent des tactiques de développement quasiment identiques avec une ligne directrice basée sur le modèle ISI (Industrialisation par Substitution des Importations), une politique de protectionnisme des industries naissantes est instaurée. [...]
[...] Plus les innovations sont importantes en termes d'influence sur la structure économique, plus la phase d'expansion qu'elle lance est longue. Lorsque leurs diffusions arrivent à saturations, quand leurs effets positifs s'épuisent, les effets destructeurs l'emportent alors que de nouvelles innovations ne sont pas encore prêtes, mais font déjà sentir leurs effets négatifs. C'est la récession, voir la dépression. Elle est inéluctable, car avec la diffusion de l'innovation, la concurrence augmente, ce qui fait bien évidemment baisser les prix, les profits d'où une moindre incitation à investir et à produire. [...]
[...] Dans cette stratégie, on remarque notamment l'Indonésie qui fait un investissement de sa rente pétrolière dans le renouvellement de son matériel agricole et dans la modernisation de ce secteur. Cet investissement la pousse notamment à parvenir à une autosuffisance alimentaire. Enfin, dans la politique mise en place par les pays émergents, il y a un effort notoire dans la formation de la main-d'œuvre avec un passage au secteur secondaire de 88% de la population coréenne par exemple Les Dragons : résistance face à la crise a. [...]
[...] Il emploie les moyens de production existants de façon plus appropriée. Le rôle de l'entrepreneur consiste à réformer ou à révolutionner la routine de la production afin d'augmenter les profits. III. L'analyse Keynésienne de la crise économique Avant propos : Annonciateur du Keynésianisme, Thomas Robert Malthus (1766-1834) est l'un des premiers économistes à soutenir la thèse de la théorie des crises économiques, dites de surproduction, principe infirmé par Say. Pour Jean Batiste Say (1767-1832), c'est l'offre qui créait sa propre demande. [...]
[...] A l'instar d'autrefois, les conséquences des crises sont moins perceptibles sur la consommation du faite des revenus de la protection sociale. On sera alors en présence d'une simple récession au lieu d'une dépression. Ce mode de régulation s'illustre par un modèle de croissance, appelé le fordisme en hommage aux pratiques d'Henry Ford, avec sa théorie des five dollars day qui permet aux ouvriers l'achat de leurs propres productions (donc des voitures). V. Glossaire Déterminants de l'épargne d'un ménage Fordisme : Nom donné par l'école de la régulation à un modèle de croissance caractérisé par un cercle vertueux où, grâce aux gains de productivité, consommation de production de masse s'entraînent mutuellement. [...]
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