Cours portant sur la théorie libérale. Présentation des principes du libéralisme avec une distinction entre libéralisme politique et libéralisme économique et son évolution dans le temps depuis l'essor du capitalisme jusqu'aux années 80.
[...] L'analyse de Ricardo a été prolongée par Ohlin, Hecksher et Samuelson. Selon eux les pays sont amenés à exporter les produits incorporant une forte quantité du facteur de production qu'ils détiennent en abondance et à importer les produits incorporant une forte quantité de production dont elles sont dotées. Cette approche est donc considérée comme un approfondissement de celle de Ricardo car ce dernier limitait son analyse à un seul facteur de production. Les nouvelles théories du commerce international sont développées par des auteurs comme Krugman. [...]
[...] Le libéralisme varie dans le temps et l'espace et diffère selon les sociétés. Il s'oppose à certaines doctrines telles que l'absolutisme, le mercantilisme, le socialisme ou le communisme. Par son caractère fondamental de liberté individuelle, la doctrine libérale rejoint le système capitaliste qui lui se définie par un grand principe : la liberté de propriété individuelle. Cependant le capitalisme et le libéralisme ne coïncident pas toujours car on a assisté durant le XXème siècle au développement du capitalisme interventionniste. On distingue plusieurs conceptions du libéralisme et notamment la politique économique libérale qui cherche à réduire la place et le rôle de l'Etat dans l'économie. [...]
[...] L'école classique sera le mouvement de pensée économique qui va accompagner la révolution industrielle. Quelques phénomènes vont conditionner le développement de la pensée classique : Sur le plan social : l'émergence de nouvelles classes sociales va modifier l'ordre social hérité du féodalisme. Sur le plan technico-économique : l'organisation de la production se transforme avec l'apparition de l'industrie lourde dans lequel le machinisme a une place prépondérante. Sur le plan financier : des désordres monétaires surgissent sous la forme d'une forte augmentation de l'émission de monnaie papier qui s'accompagne d'une inflation continue et pose des problèmes de convertibilité. [...]
[...] Pour Smith l'impact de la répartition des revenus sur la croissance économique est essentiel. Il met l'accent sur l'accumulation de capital qui joue un rôle dans la croissance économique. Trois concepts fondamentaux sont à cet égard mobilisés : Le capital : il se divise en capital circulant et en capital fixe. Le travail productif : c'est celui qui ajoute de la valeur dégageant en principe un profit et se fixe sur le produit. L'épargne : ce concept a une distinction entre usage improductif et usage productif. [...]
[...] Le courant néo-classique correspond à une continuité de l'école classique. Mais les néo-classiques seront en rupture avec les classiques sur une problématique : Face a la recrudescence des crises et à la montée de l'instabilité économique est ce qu'une économie de marché à la capacité de gérer une situation stable. Au vu de l'instabilité économique de l'époque les néo-classiques s'interrogent sur les caractéristiques d'un système idéal et sans défaut. Il cherche à concevoir un système qui puisse servir de norme et vers lequel il pourrait tendre. [...]
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