Notre objectif sera ici d'étudier la relation qui existe selon la théorie de Phillips entre l'inflation et le chômage en France. Nous nous baserons pour cela sur deux séries longues: de 1970 à 1981 et de 1982 à 1992. Nous procéderons ici en trois étapes pour expliciter la courbe de Phillips. Nous allons tout d'abord nous intéresser aux sources de cet arbitrage entre inflation et chômage, puis nous verrons la théorie de la courbe de Phillips en elle-même, et enfin le modèle...
[...] Selon la théorie de Phillips, les autorités, pour réduire le chômage devraient laisser filer l'inflation étant que pour Phillips, il existe une relation négative entre les deux phénomènes Evolution de l'indice des prix à la consommation harmonisés (base 100 année 1970) sur la même période : 301 ipch mois 144 Commentaires : Sur la période donnée, on remarque une hausse continue de l'inflation ( multipliée par 3). Au regard des deux graphiques précédents, on constate dès lors que l'inflation suit la même tendance que le niveau du chômage. Ainsi, la théorie de Phillips basée sur une relation négative ne semble donc pas être vérifiée. [...]
[...] Si D Dsup on ne rejette pas H0 au seuil 2α Dans les autres cas on ne peut pas conclure Résultat du test : Durbin-Watson d-statistic( 143) = .7140071 On lit dans la table Dinf = 1.63 pour α = Dsup = 1.72 Donc D [...]
[...] Cette technique, qui s'inscrit dans une tradition empirique de relativement longue date, a pour avantage principal d'être directement reliée à la définition du NAIRU, celui-ci correspondant au taux de chômage compatible avec une inflation stable et sujet à une relation de courbe de Phillips incorporant les anticipations. En outre, sa simplicité et sa transparence relatives rendent cette technique compatible avec plusieurs autres modèles structurels ; elle est donc a priori moins susceptible d'être sujette aux erreurs de spécification que la méthode structurelle correspondante. L'OCDE s'est appuyé sur la méthode de forme réduite pour estimer le niveau de chômage structurel de l'économie. [...]
[...] La première phase (1982-1987) est une période de forte hausse du taux de chômage, conséquence des deux chocs pétroliers apparus lors de la période précédente. Lors de la deuxième phase (1987- 1990), la tendance s'est inversée sous l'effet des maintes relances budgétaires ayant pour objectif la baisse sensible du chômage. Cependant le ralentissement de l'activité économique (1990-1992) marque le retour du chômage à un niveau sensiblement identique à celui de 1987. Evolution de l'indice des prix à la consommation harmonisés (base 100 année 1980) sur la même période : 196 ipch mois Commentaires : Sur la période donnée, l'évolution de l'inflation suit une hausse régulière bien que la pente de la courbe de l'inflation soit moins forte à partir de 1985 environ. [...]
[...] La Courbe de Phillips Sommaire 1. La théorie de la courbe de Phillips 1.1 Les sources de l'arbitrage inflation-chômage 1.2 La courbe de Phillips 1.3 Le modèle 2. Estimation économétrique du NAIRU 3. Spécifications économétriques du modèle 3.1 Description des variables 3.2 Statistiques descriptives et corrélations 4. Résultats d'estimations 4.1 Résultats d'estimations sur les deux périodes données 4.2 Spécification de la variable choc3 sur une période élargie 5. Conclusion Bibliographie Annexes : programmes STATA 2 Notre objectif sera ici d'étudier la relation qui existe selon la théorie de Phillips entre inflation et chômage en France. [...]
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