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Arthur Laffer est un économiste américain, théoricien de l'économie de l'offre. Présentée en 1979 dans The Economics of the Tax Revolt, cette courbe se présente sous la forme d'un U inversé. Elle représente en ordonnée les recettes fiscales totales et en abscisse le taux d'imposition. Selon cette théorie, le rendement d'un impôt croît jusqu'à un certain seuil, au-delà duquel l'activité économique s'en trouverait freinée. Autrement dit, au-deçà de ce taux d'optimal d'imposition, l'activité économique est forte, mais les recettes fiscales sont faibles. Au-delà, les agents économiques procèdent à une modification de leur arbitrage travail/loisir et freinent leur activité. Le revenu diminuant, la progression des taux ne permet pas de compenser la réduction de l'assiette et le rendement de l'impôt baisse.
[...] D'autre part, des études économétriques contestent son existence. Selon des économistes classés à gauche, comme Denis Clerc, le trop d'impôt tue l'impôt constitue l'argument des économistes et hommes politiques libéraux, qui, au nom d'une certaine vision de l'impôt et du rôle de l'Etat dans l'économie, souhaitent réduire le taux national de prélèvement obligatoire. L'idée implicite est qu'il faut baisser les impôts pour les plus riches parce qu'ils sont plus aptes que les pauvres à créer des richesses. La création ou l'investissement dans une entreprise permettra aux pauvres d'être embauchés, ce qui dynamisera la consommation et donc les recettes fiscales. [...]
[...] BAREL, Etienne, BEAUX, Christophe, KESLER, Emmanuel, SICHEL, Olivier, Economie politique contemporaine, Paris, Armand Colin BLIVET, Laurent, CHAIGNEAU Laurent, Supprimer l'ISF pour faire payer les riches (en France in Amicus Curiae, Paris, Institut Montaigne, novembre 2007. [...]
[...] En 1994, les recettes de TVA ont augmenté de depuis 1990, alors que l'augmentation correspondante du PIB avait atteint De même pour la taxation des revenus, le montant des impôts n'a progressé que de alors que les revenus taxables progressaient de Les contribuables réagissent donc beaucoup plus que par le passé à une élévation de la pression fiscale en utilisant au maximum les possibilités d'échapper à l'impôt (déduction des frais réels, utilisation systématique des réductions d'impôt). Aussi, l'augmentation du prix des actifs immobiliers depuis une quinzaine d'années, a conduit à imposer à l'ISF certains propriétaires immobiliers. Or, ceux-ci ne disposaient pas de ressources financières suffisantes pour s'acquitter de cet impôt puisque leurs revenus totaux restaient trop faibles (cf. [...]
[...] Malgré ses défauts, la courbe de Laffer bénéficie d'une réelle actualité, en tant que source d'inspiration de nombreuses politiques fiscales en France notamment : S'agissant des bas revenus, la mise en place de la PPE, puis du RSA, constitue des expériences crédibles de solidarités actives, visant à combattre le phénomène de trappe à chômage S'agissant des hauts revenus, fut mis en place en 2006, puis en 2007, le bouclier fiscal qui permet de plafonner à le taux d'imposition maximal des revenus. Passé ce seuil symbolique, l'administration fiscale est obligée d'envoyer un droit à restitution au contribuable. D'autre part, la technique des niches fiscales, dont l'efficacité économique reste encore en débat, permet de réduire conditionnellement le montant certains impôts ISF, etc.). Nom du fichier : la courbe de Laffer Catégorie : économie, fiscalité Résumé : Elle représente en ordonnée les recettes fiscales totales et en abscisse le taux d'imposition. [...]
[...] La courbe de Laffer Principe général : Arthur Laffer est un économiste américain, théoricien de l'économie de l'offre. Présentée en 1979 dans The Economics of the Tax Revolt, cette courbe se présente sous la forme d'un U inversé. Elle représente en ordonnée les recettes fiscales totales et en abscisse le taux d'imposition. Selon cette théorie, le rendement d'un impôt croît jusqu'à un certain seuil, au-delà duquel l'activité économique s'en trouverait freinée. Autrement dit, au-deçà de ce taux d'optimal d'imposition, l'activité économique est forte, mais les recettes fiscales sont faibles. [...]
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