Economie de marché, principe de rationalité, théorie de la consommation, rationalité du consommateur, modèle néoclassique, micro-économie
En économie de marché, la rareté des biens contraint les agents à effectuer des choix. Lesquels obéissent au principe de rationalité, qui au sens économique, désigne une logique de comportement gouvernée par le raisonnement et l'efficience. L'individu s'oblige à un arbitrage entre coûts et avantages, répondant à ses préférences et objectifs. De là se détermine son niveau de bien-être et de satisfaction. Les tenants de la théorie de la consommation présentent l'agent consommateur comme un individu oeuvrant rationnellement à résoudre le problème d'alliance d'un revenu et d'une consommation.
La question est de savoir quelle pertinence revêt l'hypothèse de rationalité du consommateur dans la réalité.
[...] U peut être représentée par une courbe croissante, et Um par une courbe décroissante. U atteint son maximum au pont de satiété du consommateur. En ce point, Um est nulle: une unité supplémentaire de consommation n'augment plus la satisfaction. Si la con,sommation d u bien est poussée au-delà, l'Um devient négative et U diminue. outefois, un individu rationnel ne doit pas poursuivre sa consommation au-delà du point de saturation du besoin. L'hypothèse est donc faite que l'utilité marginale est décroissante, mais néanmoins toujours positive. [...]
[...] La courbe ainsi obtenue est décroissante de gauche à droite. Il s'ensuit la loi générale de la demande: la quantité d'un bien varie en raison inverse de son prix. La forme décroissante de la courbe de demande s'explique par la loi de l'utilité marginale décroissante avec les quantités. Rappelons la définition de l'utilité: elle mesure la satisfaction (globale ou marginale) que l'individu retire de la consommation d'un bien. L'analyse à la marge consiste à raisonner sur la variation de la satisfaction induite par l'ajout d'une unité supplémentaire de l'un des biens. [...]
[...] L'ensemble de ces courbes est appelé "carte d'indifférence". Comme nous l'avons vu précédemment, l'intersection entre deux courbes d'indifférence est impossible. Ainsi, la forme des courbes d'indifférence reflète t-elle la rationalité du consommateur et l'intensité croissante des besoins (décroissantes et convexes: cf. cours séance précédente). On voit bien que la forme des courbes d'indifférence est déterminée par le rythme auquel le bien Y et le bien X sont échangés le long de ces courbes. Ce rythme est appelé taux de substitution. [...]
[...] Exposé : Le consommateur est-il rationnel ? En économie de marché, la rareté des biens contraint les agents à effectuer des choix. Lesquels obéissent au principe de rationalité, qui au sens économique, désigne une logique de comportement gouvernée par le raisonnement et l'efficience. L'individu s'oblige à un arbitrage entre coûts et avantages, répondant à ses préférences et objectifs. De là se détermine son niveau de bien-être et de satisfaction. Les tenants de la théorie de la consommation présentent l'agent consommateur comme un individu oeuvrant rationnellement à résoudre le problème d'alliance d'un revenu et d'une consommation. [...]
[...] En conclusion, il apparaît clairement que l'individu consommateur est plus complexe que ne veut le présenter la théorie néoclassique. La volatilité du consommateur est indéniable. Afin de comprendre au mieux ses choix, il convient de sortir du cadre théorique pour prendre en compte différentes données socioculturelles. Autrement dit d'adopter une rationalité subjective. Le modèle standard, s'il est incomplet, n'en reste pas moins un cadre intéressant de l'étude des comportements de consommation, pour l'analyse économique. [...]
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