L'"homo oeconomicus" est la personnification de l'hypothèse du comportement rationnel ; il constitue une représentation abstraite du sujet économique élaborée par les néoclassiques et prise comme unité élémentaire de décision. L'homo oeconomicus a en fait trois caractéristiques essentielles : c'est un être intéressé, il est rationnel et enfin il est universel et atemporel.
Dans le déroulement de la crise contemporaine, les agents économiques sont souvent accusés de provoquer les perturbations sur les marchés et de les amplifier. En effet, on peut supposer que l'amplitude de la crise s'est propagée en fonction de l'irrationalité des individus et plus particulièrement par le caractère spéculatif de leurs comportements sur les marchés.
Pourtant, l'analyse économique tend à démentir ce phénomène. Dans quelle mesure le comportement des agents peut-il affecter le fonctionnement des marchés ?
[...] Les comportements des agents étant le plus souvent rationnels. De même, on peut noter aisément que les comportements irrationnels, lorsqu'ils existent, tendent dans la mesure du possible à être rationalisés. Dans le déroulement de la crise contemporaine, les agents économiques sont souvent accusés de provoquer les perturbations sur les marchés et de les amplifier. En effet, on peut supposer que l'amplitude de la crise s'est propagée en fonction de l'irrationalité des individus et plus particulièrement par le caractère spéculatif de leurs comportements sur les marchés. [...]
[...] Pour lui, en effet, un grand nombre d'investisseurs pense qu'intelligence et argent sont liés. En d'autres termes, ceux qui voient grandir leur fortune en participant au marché ne veulent pas croire que ceci est le fruit du hasard et pensent que c'est le résultat de leur intelligence hors pair Une mode, c'est-à-dire un engouement collectif pour un certain titre entraîne dans le cas des bulles rationnelles, une hausse des prix suivie par un effondrement, un krach. En réalité, on ne veut pas expliquer cette chute par un phénomène de mode (appartenant au domaine de l'irrationnel). [...]
[...] En période de baisse, l'investisseur rationnel a intérêt à vendre au plus vite même s'il contribue à la baisse générale. Les attitudes de mimétisme, fréquentes, dans le cas de bulle spéculative, sont également des comportements rationnels, les individus cherchant à se rassurer dans la masse des agents. Selon l'approche comportementale qui conteste les hypothèses de l'école néoclassique, khanemen et Tversky ont montré que les agents économiques ne se comportent pas comme le voudrait l'homo-oeconomicus théorique. Les individus ne seraient pas des calculateurs infaillibles mais ils prendraient des décisions sur la base de comportements qui s'écartent de la rationalité. [...]
[...] Les choix peuvent être simulés sous forme d'équations mathématiques. Pendant longtemps, ce modèle standard supposait que le marché était efficient et devait n'engendrer que peu de perturbations. Mais devant l'évidence de bulles spéculatives et de leur éclatement, il a fallu faire évoluer cette analyse. Sur les marchés financiers qui donnent l'impression qu'il s'agit d'un lieu où se cumulent des attitudes irrationnelles, les agents économiques adoptent en réalité des comportements rationnels. Ainsi, les petits porteurs que l'on décrit souvent comme des agents peu raisonnables et influençables sont en fait majoritairement raisonnables et ont des comportements parfaitement explicables. [...]
[...] Le concept de rationalité économique et sa place dans la crise économique Introduction La crise financière actuelle a eu des conséquences terribles au niveau de la sphère économique. Ainsi évoque-t'on des mouvements de panique la folie des marchés des attitudes moutonnières des comportements irrationnels comme si l'on quittait le monde de la raison. D'ailleurs, l'ancien président de la Federal Reserve des Etats-Unis indique au sujet de la décennie actuelle qu'elle correspond à une exubérance irrationnelle des marchés. Selon Maurice Allais, prix Nobel d'économie, un homme est réputé rationnel lorsqu'il poursuit des fins cohérentes entre elles et qu'il emploie des moyens appropriés aux fins poursuivies Si l'on considère ce principe, l'agent est donc capable de comparer les biens en fonction de ses préférences et de les classer de façon cohérente. [...]
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