Depuis qu'Adam Smith a avancé l'idée, il y a deux siècles, que les marchés étaient un moyen d'atteindre l'efficacité, les économistes se sont beaucoup intéressés au modèle concurrentiel de base. Rien dans leurs découvertes n'a ébranlé leur conviction que les marchés sont, de façon générale, le moyen le plus efficace de coordonner les actions des agents économiques.
Cependant, les économistes se sont aussi rendu compte que, sous de nombreux aspects, il existait des différences importantes entre les économies modernes et l'économie hypothétique décrite par le modèle concurrentiel de base. Ces différences peuvent rendre les marchés inefficaces et justifier ainsi l'intervention de l'Etat dans l'économie.
En outre, en allant au-delà du modèle concurrentiel de base, il est aussi possible d'expliquer un grand nombre de changements économiques liés aux nouvelles technologiques et à la révolution de l'information elle-même liée à la concurrence imparfaite.
[...] C'est un concept Schumpétérien d'où l'idée que le mouvement de concentration se comprend par un souci d'innovation. Mais la concentration n'est pas inéluctable. Il ne fait d'interrogation que les formes organisationnelles, sur les marchés. Puis Richardson. Selon lui, ce qui est important d'un point de vue économique, ce n'est pas de montrer la possibilité d'un équilibre pour l'économie décentralisée mais d'expliquer le processus à travers lequel une économie arrive à s'équilibrer. Les projets d'investissements des firmes vont dépendre des anticipations que se font les agents économiques en fonction de l'information. [...]
[...] Dans le modèle concurrentiel de base, on suppose que le niveau technologique est donné. En fait, les changements considérables dans le niveau de vie des économies modernes au cours des dernières années sont en grande partie le résultat du progrès technologique. Le progrès technologique est ainsi la clé de l'ensemble du processus de croissance économique. Les idées jouent donc un rôle central dans la croissance économique. Les économistes considèrent que les deux tiers des accroissements de productivité avant 1973 sont imputables au progrès technologique. [...]
[...] Dans les économies industrialisées modernes, la concurrence se traduit essentiellement par l'apparition de produits nouveaux et par de nouvelles méthodes de fabrication des produits déjà existants. Les entreprises consacrent énormément de moyens à la recherche et développement. L'évolution technologique et la concurrence imparfaite sont inévitablement liées pour quatre raisons principales. Premièrement, pour rendre une dépense en R&D avantageuse, et donc pour stimuler l'innovation, on protège les inventions de la concurrence au moyen de brevets. Ceux-ci sont spécialement conçus pour restreindre la concurrence. Deuxièmement, les secteurs qui connaissent un développement technologique important ont généralement des coûts fixes élevés. [...]
[...] La quatrième explique que seul l'acheteur peut profiter des biens qu'il a acquis. Lorsque les économistes observent des marchés, ils s'intéressent d'abord à la structure de marché, c'est-à-dire à la façon dont les marchés sont organisés. La structure qui est la base du modèle est la concurrence parfaite. Cependant, la concurrence est rarement parfaite. Elle est même le plus souvent restreinte. Les économistes regroupent les marchés à concurrence restreinte en trois grandes catégories. Dans le cas le plus extrême c'est le monopole c'est-à-dire qu'une seule entreprise approvisionne le marché. [...]
[...] Quels sont les changements économiques liés aux nouvelles technologiques et à la révolution de l'information ? Introduction Depuis qu'Adam Smith a avancé l'idée, il y a deux siècles, que les marchés étaient un moyen d'atteindre l'efficacité, les économistes se sont beaucoup intéressés au modèle concurrentiel de base. Rien dans leurs découvertes n'a ébranlé leur conviction que les marchés sont, de façon générale, le moyen le plus efficace de coordonner les actions des agents économiques. Cependant, les économistes se sont aussi rendu compte que, sous de nombreux aspects, il existait des différences importantes entre les économies modernes et l'économie hypothétique décrite par le modèle concurrentiel de base. [...]
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