Le capitalisme va-t-il s'effondrer, système économique, échanges commerciaux, libre-échange, inégalités sociales, Karl Marx, système bancaire mondial, finances publiques, saturation des marchés, industrialisation
Le capitalisme est un système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de financer la production de masse et les échanges commerciaux, sous les auspices de la libre concurrence. Il désigne aussi un régime politique prôné par les grandes démocraties occidentales sorties victorieuses de l'affrontement idéologique de la guerre froide, avec la chute du mur de Berlin en 1989. En tant que système économique et social se traduisant par la propriété privée des moyens de production, le libre-échange et la recherche du profit, le capitalisme a fait l'objet de nombreuses critiques les unes plus virulentes que les autres.
[...] Le travailleur est désormais plus libre et à même de défendre ses droits. Avec la sophistication de nombreux domaines tels que la technologie, la communication, la finance, internet, l'industrie médiatique, l'industrie du divertissement, ce n'est plus uniquement la force qui est sollicitée dans le travail, mais surtout l'intelligence. Le secteur tertiaire se diversifie ; le travail collaboratif et le travail indépendant ont désormais me vent en poupe. Beaucoup de travailleurs au XXIe siècle s'enrichissent sans transpirer, simplement en quelques clics. [...]
[...] Ainsi, si le capitalisme ne meurt pas de lui-même, il disparaitra certainement pour avoir décimé la planète. II - La vulnérabilité du capitalisme face au système bancaire mondial Le capitalisme est aujourd'hui pris dans l'étau du système financier mondial. Le mode de production capitaliste étant désormais global, il est à la merci des crises financières devenues cycliques au cours de l'histoire. Malgré la régulation étatique et internationale, les paradis fiscaux continuent de fonctionner. Le développement immodéré des marchés financiers et leur enchevêtrement inextricable avec l'économie réelle font craindre à chaque moment un effondrement général du système. [...]
[...] Vers qui exportera-t-on ? Une telle situation sonnera certainement le glas du capitalisme. IV - Le capitalisme tient le coup, malgré tout Nonobstant, les faiblesses structurelles évoquées plus haut, le capitalisme a encore de beaux jours devant lui. En effet, ce mode de production a développé des formes d'adaptation particulièrement intelligentes. Vous vous doutez bien que les actionnaires de grandes firmes multinationales ne laisseront pas mourir si facilement le système qui les a engraissés sur la sueur de la masse laborieuse humaine. [...]
[...] Mais force est de constater que le capitalisme sait désormais s'adapter, repoussant encore et encore l'échéance probable de son effondrement. En poussant la réflexion sur le sujet, l'on se demande bien quel modèle d'organisation économique alternatif pourrait remplacer ce bon vieux capitalisme devenu assez intelligent pour survivre à chacune de ses crises. Maritan, Humanisme intégral p. [...]
[...] Certains théoriciens poussent leur diatribe contre le capitalisme jusqu'à le juger comme étant dénué d'un sens éthique, au point d'être devenu un système addictif. Le capitalisme est surtout décrié pour son incidence écologique néfaste sur la planète. Les chercheurs généralisent l'époque actuelle sous le concept d'« anthropocène ». Il marque la période à partir de laquelle l'homme est devenu une force géologique majeure capable de marquer la lithosphère, détruire des écosystèmes entiers et mettre en péril la capacité de la planète à accueillir la vie. Mais pour les capitalistes, « trop n'est jamais assez ». [...]
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