L'argent est communément et quotidiennement utilisé pour toutes sortes d'échanges, importants comme insignifiants. Ainsi, le philosophe Hume le définit comme étant « l'instrument dont les hommes sont convenus pour faciliter l'échange réciproque de leurs marchandises ». L'argent serait donc ici un outil, choisi d'un accord commun entre les hommes, ce qui sous-entend des liens sociaux, pour obtenir ce qu'ils veulent les uns des autres en toute équité.
La question suivante se pose cependant : l'argent se limite-t-il à être un étalon favorisant les échanges entre les hommes ?
[...] Il est utilisé par tous, n'importe où et n'importe quand, pour obtenir n'importe quoi. Il est en fait le moyen, l'intermédiaire pour obtenir un bien. Il est donc recherché non pas pour ce qu'il est mais ce qu'il permet d'obtenir. Ainsi dans La philosophie de l'argent, Simmel le décrit comme le moyen par excellence De plus, l'argent, par son utilité et son omniprésence, peut se révéler comme un outil de travail. C'est le cas pour le banquier, le comptable ou le trader par exemple. [...]
[...] En effet, celui-ci n'échange pas, il gaspille, il dépense sans même se soucier de la manière dont cela est fait. Là aussi, les liens financiers et commerciaux que l'argent est censé créer sont rompus. Il n'y a plus de commerce, de transactions ou d'échanges, l'argent ne circule plus que dans un unique sens : de l'acheteur vers le vendeur. Ainsi, dans L'Avare de Molière, alors qu'Harpagon a peur que son fils Cléante ne dilapide la fortune qu'il a amassée chez lui, ce dernier lui répond : je mets sur moi tout l'argent que je gagne montrant ainsi avec quel manque de sagesse et de mesure il dépense son argent. [...]
[...] Elle s'appuie sur les trois œuvres au programme de la session 2010 à savoir L'Avare de Molière, La philosophie de l'argent de Georg Simmel et L'Argent d'Emile Zola. Le document proposé à un plan du type thèse/antithèse/synthèse et chaque sous partie comporte un argument justifié par deux exemples (sauf la dernière sous-partie). L'argent est communément et quotidiennement utilisé pour toutes sortes d'échanges, importants comme insignifiants. Ainsi, le philosophe Hume le définit comme étant l'instrument dont les hommes sont convenus pour faciliter l'échange réciproque de leurs marchandises L'argent serait donc ici un outil, choisi d'un accord commun entre les hommes, ce qui sous- entend des liens sociaux, pour obtenir ce qu'ils veulent les uns des autres en toute équité. [...]
[...] Frosine, personnage de L'Avare de Molière, explique qu'elle n'a reçu d'autre rente que l'intrigue et l'industrie C'est-à-dire qu'elle ne vit pas grâce à l'argent qu'elle aurait pu avoir mais grâce à son intelligence et ses talents. L'argent est donc un outil dont on peut apprendre à se passer pour sauvegarder les échanges, les liens sociaux. L'argent est un outil complexe. Il est à la fois tout et son contraire. En effet, alors qu'il est vecteur d'échanges entre les hommes, qu'ils soient sociaux ou commerciaux, il peut aussi détruire les liens qu'il a créés. [...]
[...] Il convient de l'utiliser dans le respect de l'autre en se souciant de la loi et de la morale. Cependant, celles-ci nous gardent-elles de tous les torts que peut donner l'argent? [...]
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