La révolution industrielle du 18e siècle, expression inventée par Adolphe Blanqui, est une période de bouleversement des systèmes de production, de commercialisation et par conséquent des structures sociales. Cette période de l'histoire a été le sujet de nombreuses analyses.
Dès la fin du XVIIIe siècle, le courant classique, dégage une pensée économique libérale, tentant de cerner les mécanismes économiques de leurs nations et de définir les facteurs qui permettraient d'augmenter la richesse des nations.
Par ailleurs, Marx analyse précisément les conséquences de la révolution industrielle sur la société dans laquelle il vit et dénonce de manière intransigeante le nouveau modèle économique et politique mis en place : le capitalisme.
Tenant compte de l'évolution des structures économiques, sociales et politique de la révolution industrielle, tel qu'on en a connaissance aujourd'hui, il serait intéressant de faire le lien entre l'analyse de la société du 19e par les classiques et Marx et la véritable évolution que les pays occidentaux ont connu (...)
[...] Les moyens d'enrichir les nations envisagés par les Classiques s'avèrent être parfois trop théoriques. En effet, certaines lois classiques sont des idéaux, qui ne rendent pas compte des réelles pratiques économiques menés par les états du 18e et du 19e siècle Le désir d'institutionnaliser l'économie, et de dégager des lois scientifiques ont pu être nuisible à la véritable considération des sociétés industrielles. De plus, l'étude menée par Marx, a un caractère idéologique qui fausse la réalité des faits. En effet, le raisonnement marxiste établissant l'avènement du communisme comme fin inéluctable a pu entrainer des déformations de la réalité ainsi qu'une interprétation impartiale de la société capitaliste. [...]
[...] Par ailleurs, le commerce internationale ne peut en aucun cas entrainer de déséquilibres, car en plus d'être un jeu à somme positive, il se régule lui-même : si un pays importe plus qu'il exporte, sa balance commerciale est en déficit ainsi, les prix de ses biens nationaux baissent, il devient compétitif et possède ainsi un avantage comparatif sur ses concurrents : il se met donc à exporter plus qu'il importe. Cette théorie rend compte de la réalité du 19e. En effet ans après la mort de Riccardo les Corn Laws ont été abolis en Angleterre. Celles-ci limitaient l'importation de blé en Angleterre en augmentant les taxes de douanes à l'entrée du pays. [...]
[...] Les classiques ont eu une conception de la croissance pessimiste. En effet, la théorie de Riccardo quant à la baisse tendancielle des taux de profits n'a pas reflété l'évolution de la croissance des pays occidentaux. D'après lui, la croissance démographique entrainant une demande croissante de matières première va conduire à la mise en culture des terres les moins fertiles. Ainsi la productivité des agriculteurs baisse, le prix des matières premières augmentent, ce qui appauvrit les consommateurs. Ce phénomène entraîne une baisse tendancielle des taux de profits dans les mains des marchands. [...]
[...] En effet, les marchés se développant grâce aux progrès des transports, des échanges important s'effectuent, il est alors nécessaire d'établir les critères qui établissent la valeur d'un bien. En ce sens, les préoccupations classiques rendent compte des difficultés que les marchands ont eu dès le 18e Par ailleurs, les classiques ont ressenti un désir d'institutionnaliser l'économie et ainsi d'établir des lois naturelles de l'économie. Ces derniers ont cherché à mettre au point une analyse systématique de l'économie. Cet esprit correspond aux aspirations auxquelles l'occident a prétendu dès le 16e . Les classiques, notamment Riccardo insiste sur l'importance du libre échange. [...]
[...] En effet, le travail est la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise Le travail est une donnée très importante dans l'analyse classique. On verra par la suite que cette attentive analyse de la notion de travail illustre parfaitement la place de celui-ci dans la société industrielle. La valeur d'usage représente l'utilité d'une marchandise. A. Smith souligne ces deux différentes valeurs car pour un même bien elles sont différentes. C'est le paradoxe de l'eau et du diamant. Alors que la valeur d'usage du diamant est nulle, sa valeur d'échange est très élevée. [...]
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