L'analyse de Schumpeter : les relations entre le progrès technique et l'évolution économique (1883/1950)

Thèmes abordés

analyse, Schumpeter, progrès, technique, évolution, économique, 1883/1950

Résumé du document

Début du Xxe siècle. Génération après Weber. Un peu après la révolution industrielle ; crise de 1929. (Système capitaliste peut connaître des crises). Et il est sceptique sur la façon dont le capitalisme peut sortir de la crise. Il y a une poursuite de l'innovation.
Milieux aristocratique : permet son succès dans les études et à l'accès du travail de professeur à l'université c'est aussi un inconvénient car c'est un statut social critiquer (pour cacher ses origines).
Son approche de l'économie présente plusieurs aspects :
–approche dynamique : explication du capitalisme sur le long terme.
–il établit l'économétrie (il utilise beaucoup les maths ; il en est à l'origine)
–il a une approche pluridisciplinaire/qui cherche des sources multiples/ouverte à des champs d'analyse différents.

Extraits

[...] L'innovation majeure apparaît en période de crise économique comme une solution. Elle oblige à une transformation en profondeur du système qui a d'abord pour effet d'aggraver la crise au niveau macro-économique, ensuite les autres entrepreneurs vont imiter l'entrepreneur innovant et faire de nouvelles innovations (mineures). Ainsi l'économie s'inscrit sur une nouvelle phase de croissance jusqu'à ce que les profits à tirer de ces innovations s'essoufflent, l'économie bascule dans une phase de récession. Première révolution : industrielle 1789/1814 Deuxième révolution : chemin de fer 1849/1873 Troisième révolution : électricité 1896/1920 Le processus de destruction créatrice : l'excès de l'offre va expliquer que les profits ; certaines entreprises vont fermer car elles ne peuvent plus être concurrentes. [...]

[...] On peut supposer que Schumpeter a fait une démarche wébérienne : il construit une catégorie en définissant des comportements typiques à cet idéal type. L'entrepreneur prend des risques et il est courageux : il assume de prendre des risques. (Risques financiers cela peut échouer). Cela permet de changer de système de concurrence. Il y a une rupture avec la routine. Ce qui intéresse l'entrepreneur c'est d'innover et d'être le 1er sur le nouveau marché de concurrence : les gains sont sup aux pertes il prend donc le risque (action rationnelle en finalité) Innovation : fait d'établir et de mettre en œuvre une nouvelle fonction de Y selon Schumpeter. [...]

[...] Ce qui inspire Schumpeter de Marx c'est qu'il se demande si le capitalisme est viable à long terme. Il emprunte a Marx la recherche de contradictions, mais celles de Schumpeter sont différentes (ce n'est pas du tout marxiste). Cela créé une rupture fondamentale par rapport à l'analyse dominante. Schumpeter est «inclassable», il est hétérodoxe il n'est pas adepte de l'analyse dominante. Schumpeter est un économiste qui va se servir de l'analyse sociologique, en particulier de Weber. Il va emprunter l'action rationnelle de l'entrepreneur en tant qu'acteur spécifique. [...]

[...] L'analyse de Schumpeter : les relations entre le progrès technique et l'évolution économique (1883/1950) Présentation générale : Contexte et biographie. Début du Xxe siècle. Génération après Weber. Un peu après la révolution industrielle ; crise de 1929. (Système capitaliste peut connaître des crises). Et il est sceptique sur la façon dont le capitalisme peut sortir de la crise. Il y a une poursuite de l'innovation. Milieux aristocratique : permet son succès dans les études et à l'accès du travail de professeur à l'université c'est aussi un inconvénient car c'est un statut social critiquer (pour cacher ses origines). [...]

[...] Il met en évidence une contradiction/une limite à la logique de l'économie classique : alors même qu'elle repose sur le modèle de concurrence pure et parfaite, elle génère une concurrence imparfaite. [ Le document 1 est un court extrait de Capitalisme, socialisme et démocratie. Il évoque deux thèmes schumpétériens majeurs: l'entrepreneur et l'innovation. Par là même il évoque les cycles longs (Kondratieff) même si cette théorie peut être critiquée (Kuznets). L'entrepreneur tient un rôle central dans la dynamique de croissance. Sa créativité mais aussi son désir de profit le pousse à introduire l'innovation. [...]