Smith est l'un des premier à s'interroger sur l'origine et les mécanismes du capitalisme naissant. Pour lui, la division du travail apparaît comme un élément essentiel pour comprendre l'origine et les mécanismes du capitalisme (...)
[...] Ces évolutions exigent une implication forte de tous les travailleurs et une polyvalence permettant d'optimiser l'utilisation des équipements. D'ou l'importance de la flexibilité et des ressources humaines. Par conséquent, une division du travail poussée à l'extrême comporte des inconvénients: l'extrême spécialisation des ouvriers nuie à leur capacité d'adaptation aux changements technique de production et le caractère très répétitif et hiérarchisé des tâches affaiblie leur motivation de travail. Les entreprises doivent vite faire face à l'incertitude et à la variabilité de la demande. [...]
[...] Cependant, la division du travail n'a pas que des avantages. Elle peut avoir des effets désastreux sur l'intellect des ouvriers qui sont abrutis par la répétition de gestes d'une simplicité toujours plus grande. Il invite donc l'État à faire quelque chose pour qu'il en soit autrement, peut- être à mettre en place un système éducatif. Adam Smith approche la notion d'externalité que développeront plus tard les économistes et qui est aujourd'hui encore une des justifications des théories néo-classiques de l'intervention de l'État en économie. [...]
[...] La division du travail entre les entreprises. - L'externalisation: Nous pouvons mentionner 3 aspects: - la soutraitance: application par faible qualification - l'intérim - le louage du service On peut plus facilement adopter la volume de la production en fonction des besoins exprimés sur le marché. Elle peut réduire sa production en réduisant ses commandes auprès des autres entreprises: réduction des coûts de production. On fait appel à l'externalisation pour répondre à la demande. L'objectif c'est de faire diminuer les coûts, les rendre plus flexibles. [...]
[...] La division du travail au sein des entreprises. - Les effets perverses de la division du travail: Il y a une crise du travail liée au dégradation des conditions de travail: répétition des tâches intensification de la cadence et du contrôle hiérarchique. Conséquences: absentéisme, rotation de la main d'œuvre, conflits du travail ( grèves ) mal-façons Cette crise du travail contribue à une crise de la productivité: cela ralentit l'activité et entraîne des coûts supplémentaires donc cela nuit à la productivité et entraîne des surcoûts de production. [...]
[...] En effet, les gains de productivité obtenus grâce à la division du travail entraîne une diminution des coûts de production et par conséquent, une diminution des prix. Ce surplus de croissance est favorable aux ouvriers dont le pouvoir d'achat augmente ( diminution des prix ou hausse des salaires grâce à l'augmentation de la production entraînée par les gains de productivité). - La déshumanisation du travail: L'activité exercée ne nécessite plus de réflexion. Les personnes ont tendance à perdre leur humanité par le travail. [...]
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