Depuis ses origines, l'humanité se préoccupe de la production de richesses dans le but d'améliorer son bien-être. Les notions de richesse et de bien-être sont au cœur de la science économique.
La richesse d'un pays n'est autre que le stock de biens et de services dont il dispose, en entendant par là les produits matériels comme les logements, les voitures, les ordinateurs…, mais aussi les biens immatériels comme les services des professeurs, des médecins, des acteurs ou des avocats.
De son côté, la notion de bien-être concerne la satisfaction que les personnes ou la société dans son ensemble retirent de l'usage de la richesse ; on parle aussi de niveau de vie. Quand le niveau de vie d'un individu ou d'un groupe s'améliore, on peut dire que le bien-être de la société dans son ensemble augmente. Mais les choses sont rarement aussi simples, car les besoins humains sont pratiquement illimités alors que les ressources permettant de les satisfaire sont rares ou se raréfient : les mises en garde contre l'épuisement des réserves de pétrole ou de matières premières, la pénurie d'eau potable ou les risques de sécheresse sont devenues quotidiennes. Certes, dans les pays les plus développés, les besoins essentiels (nourriture, vêtement, logement, santé, éducation…) sont généralement satisfaits même s'il y subsiste des zones de pauvreté ; mais les progrès de la technique y font constamment naître de nouveaux besoins : les désirs de voyager au loin, de regarder la télévision ou de communiquer par ordinateur étaient inconnus des générations précédentes.
Dans ces conditions, la rareté relative des ressources impose à la société de faire des choix entre les besoins à satisfaire, ce qui signifie que la décision de répondre en priorité à certains besoins suppose qu'on en sacrifie d'autres ; on qualifie ce sacrifice de coût d'opportunité de la satisfaction d'un besoin donné. Les économistes résument habituellement la situation en disant que le problème central de l'économie consiste à répartir les ressources rares entre les besoins concurrents et illimités des consommateurs. Toutes les sociétés doivent alors résoudre trois questions :
1) Quels biens et services produire ? – 2) Comment les produire ? - 3) Pour qui les produire ?
[...] Les conclusions précédentes concernent la demande totale d'un produit et donc tous les vendeurs de ce produit pris ensemble. La situation particulière de chaque entreprise dépend de la structure du marché. En cas de monopole, il n'existe qu'une seule entreprise sur le marché considéré ; il y a alors confusion entre cette entreprise et la branche d'activité, si bien que la courbe de demande n'est autre que la courbe de demande totale du produit ; aucun problème nouveau ne se pose. [...]
[...] Elle a été relayée par d'autres constructions théoriques tout aussi abstraites[1] qui ont permis de préciser des concepts importants. Mais leur intérêt pratique reste malgré tout assez limité. La demande totale L'étude de la demande totale d'un bien a quant à elle une portée pratique évidente puisque les achats de l'ensemble des consommateurs correspondent aux ventes et donc au chiffre d'affaires réalisés par les vendeurs. A première vue, la demande totale est la somme de toutes les demandes individuelles. Il existe par conséquent une relation inverse entre le prix d'un bien et la quantité demandée sur le marché. [...]
[...] Le premier est le prix de vente du produit ou du service considéré. Il est clair que lorsque ce prix augmente -tous les autres prix et coûts restant inchangés-, la production du bien devient plus profitable. Cela se traduit sur la figure ci-dessus par un déplacement vers le haut de la courbe de recette totale de R1 en R2 et donc un élargissement de l'écart entre les recettes et les coûts. Par suite, les entreprises sont incitées à développer leur production : le profit maximum serait atteint pour un volume de production Q5 et la recette maximale pour une production Q6 ; en outre, de nouvelles entreprises pourraient tenter de s'implanter dans la branche d'activité considérée. [...]
[...] Ceci n'exclut pas pour autant toute solidarité. Celle-ci prend appui sur l'hypothèse d'une interdépendance des utilités individuelles On entend par là le fait que le bien-être individuel ne dépend pas seulement de la quantité de biens et services disponibles pour l'individu considéré, mais aussi pour les autres membres de la collectivité. Autrement dit, le bien-être n'est pas purement égoïste ; il comporte une certaine dose d'altruisme. Ainsi s'expliquent les nombreuses participations volontaires aux actions caritatives et aux appels en faveur de telle ou telle opération humanitaire. [...]
[...] Dans cet état idéal, l'affectation des ressources est considérée comme optimale au regard de l'efficacité économique ; on dit qu'elle est Pareto- optimale. Pour l'économiste italien Vilfredo Pareto (1848 1923), le bien-être individuel est une notion totalement subjective ; il est par conséquent impossible de mesurer et de comparer les améliorations ou les pertes de bien-être éprouvées par les individus. Dans ces conditions, tant que l'on peut augmenter la production d'un bien sans réduire la production d'un autre, tant que l'on peut améliorer la consommation d'une famille sans nuire à une autre, autrement dit tant qu'un changement ne fait que des gagnants, l'optimum n'est pas atteint en termes d'efficacité. [...]
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