concurrence, comportement, part de marché, économiste, homogénéité, atomicité
Pour les hommes d'affaires, il s'agit d'un mode de fonctionnement d'un marché où chaque entreprise détermine son comportement en tenant étroitement compte des décisions des autres entreprises et des réactions de la clientèle. Pour les économistes, la théorie microéconomique associe au contraire la notion de concurrence parfaite au caractère anonyme et impersonnel du marché.On insiste sur la notion d'homogénéité, c'est-à-dire que les biens ou les facteurs offerts sur le marché sont rigoureusement identiques. Cela implique que les acheteurs sont complètement indifférents quant à l'identité du vendeur, ils considèrent uniquement le prix. Une firme qui tenterait de fixer son prix au-dessus du prix de marché perdrait tous ses clients. L'hypothèse garantit l'existence d'un prix de marché unique qui justifie une analyse en termes d'offre et de demande.
[...] Chaque firme considère que le prix de marché est une donnée à laquelle elle doit s'adapter ; chaque consommateur considère que le prix de marché est une donnée à laquelle il ne peut que s'adapter. La libre entrée et libre sortie est une autre caractéristique. Les offreurs sont ainsi libres d'entrer ou de sortir du marché. Marché profitable → entrée (Free dans la téléphonie) ; Marché peu profitable → sortie Cela implique l'absence de barrières à l'entrée ou à la sortie. Autre caractéristique : la transparence des conditions définissant l'offre et la demande (Prix, Qualité, Disponibilité). [...]
[...] Attention, ce raisonnement implique toutefois des écarts limités par rapport aux conditions théoriques. La référence à la concurrence parfaite doit être abandonnée si le fonctionnement d'un marché est caractérisé par une information imparfaite des agents, des restrictions importantes à la libre entrée, la présence de grandes entreprises dominant le marché, par une forte différenciation des produits. Enfin, elle constitue un cadre de référence indispensable. Lorsqu'une ou plusieurs conditions ne sont pas satisfaites, les marchés ne sont donc pas parfaitement concurrentiels. [...]
[...] Pour les économistes, la théorie microéconomique associe au contraire la notion de concurrence parfaite au caractère anonyme et impersonnel du marché. On insiste sur la notion d'homogénéité, c'est-à-dire que les biens ou les facteurs offerts sur le marché sont rigoureusement identiques. Cela implique que les acheteurs sont complètement indifférents quant à l'identité du vendeur, ils considèrent uniquement le prix. Une firme qui tenterait de fixer son prix au-dessus du prix de marché perdrait tous ses clients. L'hypothèse garantit l'existence d'un prix de marché unique qui justifie une analyse en termes d'offre et de demande. [...]
[...] Quatre conditions doivent être remplies : - homogénéité du produit - atomicité des agents - libre entrée - transparence Cette définition conduit à un paradoxe : la concurrence parfaite apparaît comme un concept abstrait car rares sont les marchés où ces conditions sont vérifiées simultanément, la notion de concurrence parfaite ne serait donc pas très utile. Comment comprendre l'importance que la théorie économique attribue à la concurrence parfaite ? On peut apporter trois explications. D'abord, des conditions sont en voie d'être vérifiées. Certains marchés sont tout près de vérifier les quatre hypothèses de la théorie, comme par exemple les marchés de produits agricoles ou les marchés boursiers. Ensuite, l'hypothèse de travail est fructueuse. [...]
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