Karl Marx, théorie marxiste, force de travail, Bentham, production de marchandise, valeur du travail, plus-value absolue, plus-value relative, Ricardo, Kant, subsomption, Aristote, production manuelle, production intellectuelle, productivité de masse, Foucault, illégalisme du travail
La valeur de la force de travail comme toute marchandise n'est rien d'autre que le temps de travail nécessaire à sa production.
Cette valeur comprend aussi la valeur de subsistance nécessaire à la famille du travailleur : il faut quand même que le travailleur soit remplacé par ses enfants après sa mort. Mais la force de travail est une marchandise particulière parce que quand on la consomme elle produit de la valeur, production de marchandise et de plus-value. La consommation de la force de travail se fait à l'extérieur du marché et de la circulation donc pour comprendre comment se fabrique la plus-value, il faut quitter cette sphère brillante où tout se passe à la surface et au regard de tous (marché) pour aller dans le laboratoire secret de la production. Lieu où l'économie classique n'était pas entrée. Elle était restée dans le marché, lieu de circulation et d'échange, dont la devise est « Liberté, égalité, propriété et Bentham ».
[...] Le travail devient force de travail pour Marx. A la notion de profit, Marx ajoute celle de plus-value. Pour Marx, le profit n'existe pas sans plus-value : le profit est le phénomène de la plus-value. Il y a un taux de plus-value, qui est le rapport entre plus-value et capital variable. Capital variable = la valeur totale de la force de travail (masse salariale). Le capital variable se distingue du capital constant ; Capital constant = ensemble des moyens de production dont la valeur ne change pas au cours de la production. [...]
[...] Conséquemment, concentration des capitaux. Des capitaux toujours plus grands entrent en jeu, suraccumulation des capitaux = Suraccumulation des marchandises. Crises cycliques de surproduction qui déterminent des destructions des capitaux et marchandises. La crise détermine une baisse des prix des marchandises et des moyens de production. Augmentation du taux de profit : l'accumulation peut recommencer. Influences contraires/facteurs antagonistes : Accroissement de l'exploitation du travail Réduction du salaire au-dessous de sa valeur Dépréciation des éléments du capital constant Surpopulation relative (armée industrielle de réserve) Commerce international Capital financier : Selon Marx, le capitalisme est une contradiction permanente : conflit entre développement des forces productives et le fait qu'il faut toujours plus de plus-value. [...]
[...] Le capitaliste ne vole rien, il exploite ma force de travail. Le taux de la plus-value. Plus le capitaliste arrive à prolonger la journée de travail au-delà du temps pendant lequel je ne fais que reproduire le temps nécessaire à produire ma force de travail, plus il obtiendra de la plus-value. Le capitaliste a deux façons pour augmenter la plus-value. La plus simple c'est d'augmenter la durée de la journée de travail ou en réduisant le temps de travail nécessaire et donc augmenter de façon relative le temps de surtravail. [...]
[...] La valeur dans le travail selon Karl Marx Introduction Valeur, marchandise, circulation, force de travail La valeur des changes, c'est une question de quantité. Le travail est abstrait, il est mesuré par l'horloge qui produit la valeur d'échange. La valeur n'est rien d'autre que le temps de travail socialement nécessaire (temps de travail moyen dans une certaine société, un moment historique) à la production de la chose. Force de travail = « l'ensemble des facultés physiques et intellectuelles qui existent dans le corps d'un homme dans sa personnalité́ vivante, et qu'il doit mettre en mouvement pour produire des choses utiles » La valeur de la force de travail est égale à la valeur des moyens de subsistance nécessaires à la reproduction et à l'entretien de la force de travail dans un certain moment historique, dans une société donnée. [...]
[...] La valeur de la force de travail comme toute marchandise n'est rien d'autre que le temps de travail nécessaire à sa production. Cette valeur comprend aussi la valeur de subsistance nécessaire à la famille du travailleur : il faut quand même que le travailleur soit remplacé par ses enfants après sa mort. Mais la force de travail est une marchandise particulière parce que quand on la consomme elle produit de la valeur, production de marchandise et de plus-value. La consommation de la force de travail se fait à l'extérieur du marché et de la circulation donc pour comprendre comment se fabrique la plus-value, il faut quitter cette sphère brillante où tout se passe à la surface et au regard de tous (marché) pour aller dans le laboratoire secret de la production. [...]
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