Ricardo, Smith, Travail, économie moderne, travail incorporé, travail commandé, pricipe de productivité, Malthus, valeur du travail, théories objectives de la valeur, répartition des revenus
La valeur d'une marchandise, selon Ricardo, dépend des conditions relatives de leur production, car elle varie avec la productivité du travail. Le travail mesure la valeur, mais il n'est pas un étalon qui ne change jamais, il dépend des conditions matérielles, des techniques de production : on parle des théories objectives de la valeur.
Le capital dépend aussi de ces conditions de production.
Le capital est l'ensemble des marchandises qui servent à produire (capital fixe, capital circulant, etc.).
Le travail est une marchandise, pas un principe métaphysique, et c'est une marchandise produite et reproduite par les biens nécessaires de subsistance au travailleur. La valeur dépend des relations entre capital et travail.
[...] Mais pour voir les taux d'investissement favorables il faut encore une fois faire attention au gold standard. ⇒ réglementation de l'activité bancaire à travers l'ancrage de la monnaie à l'or (Gold Standard). Bataille contre les « Poor Laws », lois sur les pauvres : masses de travailleurs pauvres qui se retrouvent face à des cycles d'appauvrissement. En Angleterre, les Poor Laws sont un ensemble d'aides financées par les impôts sur les plus riches. Pour Ricardo, c'est inutile car cela pousse à l'oisiveté, leur absence permettrait l'arrêt du prélèvement fiscal sur leurs investissements (donc moins de surplus). [...]
[...] On avait seulement des chaînes de sous-traitance. Avec l'entreprise-atelier on voit une série de séparation : Maison / atelier : le travail sort de la maison, l'atelier va poser le problème du management Travail urbain (reste plus qualifié) / travail rural (plus naturel) Travail masculin / travail féminin : femmes travaillaient en sous-traitance, à la maison = vers l'atelier, mise au travail des femmes et des enfants La création de la valeur est maintenant localisée dans le travail : l'entreprise devient le cœur de la production et de l'accumulation capitaliste. [...]
[...] La valeur du travail selon David Ricardo Introduction David RICARDO (1772 - 1823) On the Principles of Political Economy and Taxation (1817). À 43 ans, il se consacre à la politique et au travail intellectuel. Il s'est enrichit grâce à la spéculation et la dette anglais. Il avait gagné 1 million de livres en profitant des fausses informations qui circulaient à l'époque sur la bataille de Waterloo. Il mourut à 51 ans d'une infection à l'oreille. Lecteur et critique très aigu d'Adam Smith, Ricardo est le « vrai » inventeur de l'économie pratique moderne. [...]
[...] ⇒ il faut responsabiliser les individus. Pour contenir la surpopulation sans faire baisser le taux de profit il faut : Mettre au travail le + grand nombre possible de travailleurs (les mettre en concurrence) Moraliser leurs conduites à travers le travail (travail comme source de richesse et de bonne conduite morale) Produire de la valeur (surplus et profit) à travers la production manufacturée en augmentant les taux de profit. Il est nécessaire de trouver un moyen pour arrêter l'accroissement de la population : il propose d'augmenter le prix de la nourriture pour limiter la reproduction des classes pauvres. [...]
[...] Si dans la terre demandée moins fertile j'ai un taux de profit de il n'y a pas de rente dans la terre demandée. Sur la terre plus fertile je pourrais avoir un taux de profit de 50%. Le taux de profit à 20% va s'imposer. La différence entre ces deux taux c'est la rente. La rente est la partie de surplus qui pourrait se transformer en profit mais qui à cause de la rente, de la fertilité différente des terres, se transforme en rente, au fur et à mesure que les nouvelles terres sont cultivées, les profits baissent, et les rentes augmentent. [...]
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