Théorie néoclassique, hétérodoxie, orthodoxie, Walras, valeur économique, utilité marginale, marxisme, Karl Marx, principe de substitution, équilibre du marché, libéralisme économique, économie libérale, concurrence, agrégation, prix de revient, théorie keynésienne, chômage, productivité, David Ricardo, rendement, productivité marginale, diagramme de Pareto, mercantilisme, Rousseau, Foucault
Il y a au moins 3 pères fondateurs de l'économie néoclassique : Léon WALRAS, Stanley JEVONS, Carl MENGER. Cela donne naissance à 3 écoles dont l'élément commun est une théorie subjective de la valeur. Il faut donc expliquer le passage de la théorie subjective à la théorie objective de la valeur. L'économie néoclassique est subjective, c'est-à-dire qu'elle se forme à partir des préférences, appréciations et évaluations des acteurs économiques, et aussi à partir de l'utilité marginale.
Le contexte de l'époque : production industrielle généralisée, économie des marchés généralisée, processus d'accumulation du marché capitaliste qui s'accompagne de crises, diffusion du marxisme et de la pensée socialiste.
[...] Seul le marché permet de vérifier ou contredire les pratiques du gouvernement : le marché est un lieu de véridicité. Il commence à devenir quelque chose comme s'il était capable de prononcer un discours de vérité avec ses sujets d'énonciations de ce discours : économistes, managers, politiques qui entretiennent un rapport privilégié au discours d'ordre économique, et qui peuvent parler à la place du marché pour établir la vérité. Une science se forme dans ce lieu dé véridiction : l'économie politique Quand dit-on qu'un gouvernement libéral doit s'autoréguler (par rapport à ses interventions) ? [...]
[...] Dans le salaire, il y a des rigidités. Donc pour ne pas avoir ce chômage involontaire, il faut supprimer les rigidités du marché (marché rendu rigide par conventions collectives, il ne faut pas de prestations sociales qui fixent un salaire-plancher au-dessus du salaire d'équilibre, ou des syndicats revendiquant la hausse du SMIC, au niveau du salaire d'équilibre, certains pourront choisir de ne pas travailler, s'il y a des prestations sociales trop hautes). MARSHALL a un rôle paradoxal : il est la figure représentative du néoclassique et il en montre les contradictions. [...]
[...] Déterminant = offre MARSHALL se pose aussi la question de ce qu'il se passe si le salaire d'équilibre est trop haut/bas : dans le marché du travail, les avantages (prime d'activité, subventions aux employeurs) ne sont pas distribués aux acteurs de manière uniforme. Que faire alors ? Il faut que l`État intervienne avec un salaire minimum ou un supplément complétant le salaire avec prime d'activité par exemple, ou subventions versées aux employeurs ? MARSHALL fait confiance au marché du travail pour trouver son point d'équilibre et s'autoréguler (équilibre général, WALRAS : tous les marchés sont interdépendants, MARSHALL refuse cette théorie, il parle d'équilibre partiel). Marché du travail = paradigme néoclassique. [...]
[...] Quand on évalue la chose, on évalue la valeur de cette chose. Si on pense à l'hypertrophie de l'évaluation, on évalue tout le temps les marchandises, les services, les restaurants . À la base de cette approche : opération de confusion entre évaluation et valorisation. Équilibre car le marché est censé assurer la satisfaction maximale de tous, produire la norme à laquelle tendent les prix effectifs : cette norme est l'équilibre général. Idée d'équilibre emprunté à la physique, à la mécanique : tout le monde en profite et personne n'a intérêt à bouger. [...]
[...] Le profit est temporaire parce qu'on arrive à faire du profit quand on arrive à vendre à un prix supérieur au prix de revient, ce qui n'est que temporaire. En réalité, la seule rémunération du capital est l'intérêt qui est inclus dans le prix de revient. Plus de notion de surplus, de plus-value et même la notion de profit. Le prix de revient paye les coûts de production y compris les taux d'intérêt. WALRAS pense l'entrepreneur comme personnage distinct par rapport au propriétaire du capital, rémunéré par le taux d'intérêt à l'intérieur du prix de revient. L'entrepreneur loue des services au capitaliste, le travail au travailleur. [...]
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