La vision libérale partage, avec la vision réaliste, une approche stato-centrée (centrée sur l'Etat). Pour les libéraux, les individus et les groupes n'agissent sur la scène internationale que par l'intermédiaire des Etats. Dans l'approche libérale, les citoyens et groupes économiques ne sont pas des acteurs essentiels dans le système libéral. Dans l'approche libérale, ces acteurs agissent à l'internationale par l'intermédiaire des Etats.
Ce qui est nouveau dans l'approche transnationale c'est que l'on va appréhender ces individus ou ces groupes comme des acteurs à part entière du système international. C'est ce qui fait la spécificité de cette approche transnationale. Les auteurs transnationalistes vont essayer de voir comment les relations interétatiques sont contaminées par des relations transnationales.
En France on assimile l'approche transnationale avec la sociologie des relations internationales.
[...] Lenin n'avait pas envisagé l'avènement de la consommation de masse. Jusqu'à la fin du XIX, il est exact que les grands groupes capitalistes ont investi massivement dans la conquête de marchés extérieurs. A ce moment-là, le marché intérieur européen était peu développé. Au début XX, c'est le moment où la consommation en Europe a commencé à augmenter. C'est la prémisse du passage au forcisme. Dès lors que le marché s'est développé en Europe, les marchés coloniaux sont devenus négligeables. Le poids des investissements dans les colonies à la veille de la Première Guerre mondiale est très faible. [...]
[...] La source des turbulences c'est l'antagonisme entre la logique des Etats qui subsiste et des logiques concurrentes porté par les acteurs non étatiques. Ces turbulences prennent racine dans la scission entre le système étatique et cet autre système multicentrique, aussi puissant que le système étatique, mais beaucoup plus décentralisé. Rosenau nous parle de l'érosion des pouvoirs de l'Etat. Il parle d'un Etat qui n'est plus à même de dompter ou de canaliser l'action internationale de ses citoyens. Les demandes citoyennes par rapport au système international passent par l'Etat. [...]
[...] La théorie de la dépendance se construit en opposition totale avec Ricardo. Le libre-échange a vocation à organiser l'exploitation du plus faible par le plus fort, du tiers monde par l'occident. Immanuel Wallenstein, sociologue américain (XXème siècle), francophone et francophile. Il s'inscrit dans la tradition de sociologie marxiste et s'inspire d'un géographe français (Fernand Braudel). Braudel a écrit méditerranée à l'époque de Philippe il développe le concept d'économie- monde. Il entendait l'économie d'une portion de la planète dans la mesure où cette portion forme un tout. [...]
[...] Pour Rosenau il y a ici des acteurs internationaux qui court-cicuitent l'Etat. Le terroriste qui s'impose dans les années 70 (terrorisme de l'extrême gauche) est aussi des acteurs individuels qui vont prendre une place centrale dans le système politique international. L'intérêt de Rosenau est qu'il fait ce retour vers les traités de Westphalie et qu'il essaie d'envisager les évolutions des années 70 dans les évolutions de longs termes Le retournement du monde C'est un ouvrage de Badie et de Smouts. [...]
[...] Elias s'intéresse également aux interdépendances entre les individus. C'est par ces relations d'interdépendance qu'il va expliquer l'émergence des Etat dynamique de l'occident»). On retrouve chez lui l'intérêt pour l'émergence de l'Etat avec des termes de Hobbes mais ce n'est pas un philosophe, c'est un sociologue. Elias a une vision historique plus fine, il montre que les conflits à l'origine de la construction d'Etats sont des conflits entre grands seigneurs. Il étudie la sortie de la féodalité en France marquée par les conflits militaires de seigneurs locaux. [...]
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