Les théories monétaires

Thèmes abordés

Théories monétaires, politiques monétaires, école classique, mercantilisme, interventionnisme, Adam Smith, développement économique, David Ricardo, système bancaire, Act de PEEL, théories néoclassiques, Wicksell, Karl Marx

Résumé du document

L'école classique est certainement une des écoles ayant contribué le plus à la théorie monétaire et l'organisation du système monétaire et financier contemporain s'inspire des réflexions de l'école classique. Y a-t-il une ou plusieurs écoles classiques ? S'il existe un schéma fondamental avec des analyses précises sur lequel tous les classiques se retrouvent, il y a certaines approches théoriques qui sont fondamentalement différentes les unes des autres. Le système est basé sur le système de "l'étalon métal", ce qui signifie que nous sommes plutôt dans un système de change fixe. Ce qu'il faut aussi retenir, c'est que le terme "banque" ne va apparaître que progressivement, et que les classiques vont se méfier du trop d'autorité répondant en réalité à une inquiétude sur des influences d'intérêts privés ou publics.

Extraits

[...] Il faut aussi payer les allier qui vont se battre sur le continent. L'Angleterre finance les autres armées et on assiste du coup à une sortie d'or. On assiste à cette époque aussi à un déficit de la balance des comptes extérieurs en raison de mauvaises récoltes et de mauvais débouchés pour les marchandises anglaises en raison de la guerre. Les Anglais ont peur d'un débarquement français depuis Calais, ceci va accélérer les demandes de retrait d'or. Les réserves d'or vont chuter et donc la banque d'Angleterre va alors décréter la suspension de remboursement de ces billets. [...]

[...] Ces 2 facteurs vont varier sur le long terme. Marshall et Pigou vont introduire une hypothèse importante, c'est-à-dire l'existence de période dans la perception du revenu et le décalage qui va en suivre. Dans les constats, la masse des paiements dépend du revenu réel, elle dépend aussi de la façon dont on utilise la monnaie et ça dépend des moyens de paiement disponible. La nouveauté c'est qu'ils vont introduire un 2e motif à côté des transactions, ils vont introduire un motif de précaution. [...]

[...] Les taux de changes vont fluctuer et deviennent très variables. On se retrouve avec des pays qui vont abandonner l'étalon or et d'autres qui vont chercher à continuer à le faire vivre. Les 3 grandes devises de l'époque vont varier considérablement les unes par rapport aux autres, et la crise financière va se propager à l'économie réelle, avec pour conséquence une baisse du commerce mondial, et un système bilatéral d'échange. L'absence de concertation entre les banques centrales et entre les pouvoirs politiques fera que chaque pays va chercher à sortir de la crise de façon indépendante. [...]

[...] Ils dépendent des besoins de crédits des marchands. La monnaie est alors endogène et non plus exogène. Ces économistes vont cependant considérer que cela ne pose pas de problème puisque l'offre de monnaie ne peut être surabondante en raison du fait que les banques locales n'ont plus la possibilité d'émettre de la monnaie locale. II. Les théories néo-classiques Nous sommes à la fin du 19e et au début du 20e, tous les auteurs de cette époque vont reprendre la théorie quantitative dont les fondamentaux sont donc très anciens. [...]

[...] Donc, c'est la différence entre le taux monétaire et le taux considéré comme normal par les entrepreneurs qui est à l'origine de la modification des prix La divergence des taux et le processus dit cumulatif Pour Wicksell va se mettre en marche un processus dit cumulatif -En raison de la faiblesse du taux de rémunération des placements, les ménages vont diminuer leur épargne au profit de la consommation. -Les entreprises vont donc investir davantage. La demande de facteur de production augmente, et donc les prix vont avoir une tendance à baisser, elles vont donc chercher de nouveaux crédits. -Tous les revenus augmentent. Les dépenses supplémentaires vont aussi entraîner une nouvelle hausse des prix, surtout que du côté de l'entreprise, les capacités productives sont plus orientées vers les biens de production que de conso. [...]