Cours d'économie sur les théories de Keynes présentant des définitions, schémas et explications.
[...] La Demande effective s'établit à l'intersection des courbes d'Offre Globale et de Demande Globale. N = Volume de l'emploi Y = Revenu Global attendu par les entreprises Z = Valeur de l'Offre Global D = Valeur de la Demande Globale La courbe de l'Offre Globale ( Z ) correspond aux prévisions de Revenu Global distribué par les entrepreneurs alors que la courbe de la Demande Globale ( D ) représente les prévisions de Revenu Global dépensé. A l'endroit où les deux courbes se croisent, c'est-à-dire au point où ( Z ) = ) , le Revenu Global distribué coïncide avec le Revenu Global dépensé. [...]
[...] Dans ce cas, l'égalité ex arte devient une égalité ex post. - Les anticipations des entrepreneurs ne sont pas confirmées par le marché et il se produit alors un processus d'égalisation indirect. Considérons le cas où les achats de biens de consommation sur un marché sont supérieurs à ce que les entrepreneurs avaient prévu. Cela signifie que le montant effectif de départ est inférieur au montant prévu et que l'investissement effectif est inférieur au montant de l'investissement anticipé. Une telle situation se caractérise par l'apparition de biens d'équipements invendus, ce qui va se traduire par une baisse de leurs prix relatifs et une hausse des stocks. [...]
[...] En effet, la productivité marginale du travail étant décroissante avec la quantité de travail employée, les entrepreneurs ne peuvent accroître leur embauche que si le taux de salaire réel baisse. La théorie de Keynes est totalement différente. Keynes pense qu'il peut exister un chômage volontaire, c'est à dire des personnes qui refusent de travailler au taux de salaire réel défini, mais il pense qu'il existe aussi un chômage frictionnel, c'est à dire un chômage de courte durée dû aux délais d'adaptions lors des changements d'emplois des travailleurs. [...]
[...] - Les salariés : selon Keynes, les négociations salariales sont régies par des rapports de force. Le pouvoir des salariés se traduit dans l'action syndicale et il peut bloquer toute diminution du salaire monétaire. Ce sont des conventions collectives de travail, qui sont l'expression de ce rapport de forces entre syndicats et patronats, qui fixent pour une période donnée le niveau de salaire monétaire. La détermination du salaire monétaire ne relève donc pas d'un mécanisme de marché, et on peut dire qu'il n'existe pas de marché du travail à proprement parler. [...]
[...] - le taux de salaire est déterminé par un mécanisme de marché. En effet, si on considère le salaire monétaire, il est déterminé hors du marché du travail, par les conventions collectives, et donc avant que le niveau de l'emploi ne soit fixé par les entrepreneurs. C'est pourquoi le salaire monétaire ne peut être un prix équilibrant l'Offre et la Demande de travail. Si on considère le salaire réel, il est déterminé en dehors de l'action des travailleurs puisqu'il résulte du fonctionnement d'ensemble de l'économie. [...]
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