Théories économiques, valeur, répartition, théorie de la répartition, John Bates Clark
La fin du 19e siècle est une période de forte immigration vers les Etats-Unis. Cela se traduit par un afflux de main-d'oeuvre pour les patrons, qui peuvent ainsi exploiter les travailleurs. La situation de ceux-ci est désastreuse : misère, aucune protection de l'emploi, protection sociale inexistante, …
Jay GOULD, un patron, dira : « Je peux embaucher la moitié de la classe ouvrière pour tuer l'autre moitié. »
Les conditions de travail provoquent des révoltes ouvrières et des conflits, mais tout cela est écrasé par l'armée. Les patrons sont aidés par le pouvoir en place qui envoie les troupes fédérales écraser les ouvriers. Ils sont aussi aidés par la justice, notamment par la loi anti-conspiracy (anti-complot) : si on boycotte un produit ou si on fait grève, on est arrêté pour complot. Il y a également utilisation de la loi anti-trust, qui dit qu'il est interdit d'entraver la liberté du commerce, ce qui signifie : pas de boycott.
[...] Les conditions de travail provoquent des révoltes ouvrières et des conflits, mais tout cela est écrasé par l'armée. Les patrons sont aidés par le pouvoir en place qui envoie les troupes fédérales écraser les ouvriers. Ils sont aussi aidés par la justice, notamment par la loi anti-conspiracy (anti-complot) : si on boycotte un produit ou si on fait grève, on est arrêté pour complot. Il y a également utilisation de la loi anti-trust, qui dit qu'il est interdit d'entraver la liberté du commerce, ce qui signifie : pas de boycott. [...]
[...] Chez Ricardo et Marx, les salaires et les profits sont déterminés de deux façons différentes ; alors que chez Clark, tout le monde est traité de la même façon (grâce au concept de productivité marginale). Cela ajoute à la justice de sa répartition. Chez Ricardo, la rémunération du capital est déterminée de façon résiduelle (le capitaliste touche ce qu'il reste de son capital investi) ; le montant du profit ne se justifie pas. Clark, lui, dit tout de suite que la rémunération du capital n'est pas résiduelle, que c'est la productivité marginale du capital. [...]
[...] Selon Clark : Les valeurs, les salaires et les intérêts sur un marché tendent toujours vers les taux qui s'établiraient si cet état se réalisait. Il y aurait égalité des taux de salaire et d'intérêt par rapport à l'état statique si la concurrence était libre. Si les salaires et les intérêts qui existent diffèrent de ceux de l'état statique, alors on peut expliquer cette différence par un défaut de concurrence, une entrave à la concurrence. L'état statique serait atteint dans une société "parfaite". [...]
[...] Peu importe laquelle des deux on retire, la quantité produite en moins sera Donc, conclut Clark, est le produit propre d'une unité de travail. Supposons que l'on met en œuvre une troisième unité de travail. Produit total : q = + + avec : [...]
[...] Il nous permet de comprendre la réalité. Enfin, l'état statique est un état idéal au sens où la répartition du produit qui a lieu est juste. Salaires = PmL pour les travailleurs Intérêts = PmK pour les capitalistes Il ne reste rien après. Chacun touche exactement la part du produit que lui-même a créée. Pourquoi la répartition est-elle ainsi ? La réponse de Clark est que c'est comme ça grâce à la concurrence Principales caractéristiques de l'état dynamique Dans cet état, le capital et le travail se déplacent car les intérêts et les salaires ne sont pas les mêmes partout. [...]
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