Théories économiques, croissance, crises, plus-value, accumulation du capital
La question centrale de l'analyse de Marx est : qu'est-ce que le capitalisme ? La réponse de Marx est : c'est le salariat, l'exploitation de l'Homme par l'Homme. Marx souligne que le capitalisme n'a pas inventé l'exploitation. Ce qui caractérise l'exploitation capitaliste, c'est qu'elle est marchande.
Par définition, la force de travail est vendue à sa valeur. Marx ajoute que cette insertion dans les relations marchandes de l'exploitation fait qu'elle est invisible. On est exploité quand on est mal payé.
Pour Marx, le capitalisme se caractérise par la formule générale du capital, A – M – A', et par le fait que l'exploitation n'est pas du vol. En fait, le capitaliste n'achète pas une marchandise, mais de la force de travail et des moyens de production (matières premières). Le circuit de la circulation du
capital se réécrit donc : A – {FT & MP} – M – A'
[...] CC 300 CC 300 VC 200 VC 200 πC 900 400 πC 900 400 La plus-value extra va être moins importante, mais si le capitaliste conquiert des parts de marché, il va pouvoir engager d'autres travailleurs et produire encore plus de montres. La plus-value réalisée va être multipliée par le nombre de travailleurs. Exemple D : Tous les capitalistes décident de produire comme le nôtre. On va donc avoir pour tous : 30 Théories économiques de la croissance et des crises CD 300 CD 300 VD 200 VD 200 πD 700 200 πD 700 200 On va revenir à la situation initiale, mais répartie sur deux montres. [...]
[...] Elle connaît deux limites : psychologique : la journée de travail est limitée (le travailleur doit dormir par exemple) ; sociale : luttes sociales autour de la durée du travail, des congés. Sur le long terme, le capitaliste ne peut pas asseoir son développement uniquement par l'intermédiaire de cette plus-value. Ce type de plus-value existe encore aujourd'hui. Partie 2 ~ Chapitre 3 Plus-value et accumulation du capital 29 La plus-value relative Elle consiste à diminuer la valeur de la force de travail sans réduire le niveau de vie du travailleur, voire même en l'augmentant. [...]
[...] Ce qui caractérise l'exploitation capitaliste, c'est qu'elle est marchande. Par définition, la force de travail est vendue à sa valeur. Marx ajoute que cette insertion dans les relations marchandes de l'exploitation fait qu'elle est invisible. On est exploité quand on est mal payé. Pour Marx, le capitalisme se caractérise par la formule générale du capital, A M A', et par le fait que l'exploitation n'est pas du vol. En fait, le capitaliste n'achète pas une marchandise, mais de la force de travail et des moyens de production (matières premières). [...]
[...] On voit comment, chez Marx, le capitalisme est un système qui repose sur 2 rapports : un rapport marchand mais également un rapport de production. Ils sont indissociables mais également irréductibles l'un à l'autre. La plus-value extra est éphémère car elle est différentielle. Elle n'existe que quand il y a une innovation chez un seul capitaliste. Une fois que tous les capitalistes possèdent cette innovation, la plus-value extra disparaît. La plus-value extra permet de comprendre comment est produite la plus-value relative, qui est inaccessible au capitaliste individuel. [...]
[...] De plus, Marx distingue 3 notions que ne distinguent pas les classiques : la force de travail ; que le capitaliste achète. C'est la capacité physique et intellectuelle du travail. Elle appartient au salarié. le travail ; qui ne fait pas l'objet d'un échange. C'est l'usage de la force de travail (sa valeur d'usage). Le travail produit de la richesse. le produit du travail ; qui n'appartient pas au travailleur mais au capitaliste. Le salarié n'a aucun droit dessus. En fait, la marchandise est le produit du travail de la force de travail. [...]
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