Théories économiques, croissance, crises, déterminants de l'investissement, marchés boursiers, Keynes
L'efficacité marginale du capital n'est pas la productivité marginale du capital dont parlent les néoclassiques. La thèse de Keynes consiste à soutenir que cette efficacité marginale du capital tend à être déterminée sur les marchés financiers, notamment le marché boursier, et qu'elle tend à être déterminée d'une manière spéculative.
Keynes dit que cette grandeur n'est pas une grandeur physique ; c'est une anticipation. Le rendement monétaire est anticipé ; il y a incertitude.
[...] Une hausse de l'épargne va se traduire par une baisse de la dépense prévue, donc de l'investissement, etc. Les déterminants autonomes de l'investissement Ils sont deux : l'efficacité marginale du capital et le taux d'intérêt. Keynes va insister sur ceux-ci plus que sur la consommation, car dans le circuit keynésien, c'est ce qui permet d'alimenter le circuit de façon autonome. L'efficacité marginale du capital Définition de Keynes : rendement monétaire escompté d'un investissement sur le long terme Théories économiques de la croissance et des crises Escompté est entendu ici comme anticipé L'efficacité marginale du capital n'est pas la productivité marginale du capital dont parlent les néoclassiques. [...]
[...] Il est bon de noter que Keynes dit cela dès les années 1930. Selon lui, pour stopper ou contrôler cela, il faut taxer. Les conventions boursières On a vu que chez Keynes les prophéties sont auto-réalisatrices. Le bon comportement est de savoir ce que les autres pensent. Mais, tous les Hommes pensent la même chose, donc il faut se demander : qu'est-ce que je pense que les autres pensent ? Et bien plus. Keynes dit que cette méthode amène les agents à suivre des conventions. [...]
[...] Cela va concerner les politiques de relance par la baisse du taux d'intérêt. Chez Keynes, l'analyse du taux d'intérêt n'a rien à voir avec celle des néoclassiques. Le taux d'intérêt ne se fixe pas sur un marché du capital (Keynes rejette l'existence de ce marché) ; ce n'est pas le prix qui égalise l'offre et la demande de capital (égalité entre l'investissement et l'épargne). II Financiarisation et détermination de l'efficacité marginale du capital Liquidité et développement des marchés boursiers Le principe de liquidité Keynes dit que la liquidité par excellence est la monnaie. [...]
[...] La logique spéculative Keynes a d'abord écrit là-dessus dans sa théorie générale. Il dit que le marché boursier fonctionne comme un concours de beauté. Comment ? Il faut choisir le bon numéro, et donc voter pour le numéro qui aura le plus de voix. La question n'est pas de savoir quel numéro je préfère, mais quel numéro préfèrent les autres, en sachant que les prophéties sont auto-réalisatrices. Sur un marché boursier, il faut se demander : qu'est-ce que pensent les autres ? [...]
[...] Keynes dit que sur un marché boursier, il y a sans cesse des hausses et des baisses ; mais on se trouve dans une incertitude radicale, on ne sait pas ce qui va arriver demain. Du fait de cette incertitude les conventions sont temporelles. Logique spéculative et logique d'entreprise Keynes dit que la logique d'entreprise, c'est l'investissement physique. Cette logique engage le long terme. C'est celle des capitaines d'industries dit Keynes. Comment expliquer que les capitalistes investissent ? Keynes dit que, investir, c'est très risqué. Pour lui, ça renvoie au comportement sanguin (certains veulent être toujours plus grands, s'étendre). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture