Les théories du commerce international - publié le 06/03/2013

Résumé du document

« Le nouveau ne sort pas de l'ancien, mais apparaît à côté de l'ancien, lui fait concurrence jusqu'à le ruiner ». Par cette phrase, Schumpeter veut nous expliquer sa théorie sur les innovations. En effet, l'analyse néotechnologique est inspirée des travaux de Schumpeter et de Ricardo. Selon Schumpeter (économiste du XIXe siècle), l'économie serait statique tel un circuit économique si le système ne produisait pas spontanément de nouvelles combinaisons productives ; celles-ci sont dues à l'innovation, c'est-à-dire au progrès technique. Schumpeter considère cinq catégories d'innovations :
- La fabrication d'un nouveau produit. Exemple : TV LCD.
- L'introduction d'une nouvelle méthode de production. Exemple : le Taylorisme.
- L'ouverture d'un débouché nouveau. Exemple : la vente sur Internet.
- La conquête d'une source d'énergie. Exemple : le solaire.
- La création d'une nouvelle organisation de la production. Exemple : les firmes multinationales.

Extraits

[...] Ce goût pour la différence s'exprime plus fortement pour les produits largement banalisés, dont la consommation est déjà importante. Lassudrie-Duchêne conclut qu'« un bien exportable (et donc banalisé dans le pays) provoque une demande d'importation d'un bien différencié Les échanges croisés de produits similaires seraient donc le résultat de la rencontre de demandes de différence et d'offres de variétés qualitativement différentes, portant sur des produits semblables. Exemple : Les constructeurs de voitures italiens vendent des voitures en Allemagne pour leurs qualités sportives tandis que les consommateurs italiens sont demandeurs de voitures allemandes pour leur robustesse, leur fiabilité, la souplesse du moteur à bas régime . [...]

[...] Problématique : Quelles sont les approches de l'analyse néo-technologique qui permettent de rendre compte de l'échange international ? Les principales théories de l'analyse néo-technologique La théorie de la disponibilité selon Kravis Le commerce international était principalement basé sur les coûts relatifs des facteurs de production. L'analyse néo technologique met en avant la disponibilité ou l'indisponibilité des biens. La théorie de la disponibilité selon KRAVIS peut être expliquée par l'élasticité (1958). L'élasticité prix peut être définie comme étant la sensibilité de la demande (ou de l'offre) à la variation du prix de celui-ci. [...]

[...] Cette théorie est très déterministe et ne prend pas en compte plusieurs solutions pour lutter contre le déclin du produit. Ensuite, on peut assister à une imitation du produit de la part des autres pays. Ceci n'est pas qu'un point négatif provoquant le déclin du produit : cela peut être créateur d'autres innovations. Dans ce cas, le pays qui est à l'origine de l'imitation deviendra le leader du cycle de vie de son produit. De plus, Raymond Vernon reconnaît que le cycle de vie du produit doit être modifié du fait des événements changeants des années 70. [...]

[...] Dans la situation inverse, la demande (ou l'offre) est inélastique ou rigide. Dans ce cas, il faut d'importances variations du prix pour modifier la demande. Nous allons prendre un exemple pour expliquer ce mécanisme. Si nous avons une augmentation de 10% du prix et que cette dernière provoque une augmentation de 20% de la quantité offerte. Alors, l'offre est fortement élastique. En effet, Ep=20/10=2. Si la variation de la quantité offerte est de et que l'augmentation du prix est toujours de 10%. Alors, l'offre est considérée comme inélastique. En effet, Ep=5/10=0,5. [...]

[...] Au départ, le produit a un coût unitaire élevé. La conséquence est que toute la population ne peut pas se permettre de l'acheter. Seuls les plus riches peuvent se permettre l'achat du produit qui de plus les confortera dans leur supériorité sociale. La jeunesse (croissance) du produit : A ce stade, les produits ont un coût unitaire plus faible, ils sont standardisés. Ils deviennent accessibles à toutes les catégories de la population. Dans cette situation, les entreprises font des économies d'échelle. [...]