Depuis MARSHALL, la microéconomie s'intéresse plus à l'entreprise en tant que système productif qu'en tant qu'organisation. La frontière entre la microéconomie et la gestion s'inscrit dans cette différenciation. Dans cette perspective, l'entreprise peut être réduite à une fonction de production dans laquelle les facteurs de production ou inputs, le travail (L) et le capital (K) constituent les variables indépendantes, et le volume de production (Q) ou output, la variable dépendante. Si l'entreprise ne génère qu'un seul produit, elle sera dite monoproduit, et multiproduits si elle génère plusieurs types d'output. La modélisation prendra une direction différente selon l'unicité ou la diversité des outputs.
L'objectif du raisonnement microéconomique est de déterminer la quantité (ou les quantités) d'output que l'entreprise doit générer et quelle combinaison de facteur doit-elle mettre en œuvre pour obtenir un tel volume.
A priori, il serait tentant de croire que la production d'une entreprise croît à mesure qu'elle augmente ses facteurs de production. Or la théorie microéconomique montre dans un premier temps que les rendements de production sont tôt ou tard décroissants, c'est-à-dire qu'un accroissement des facteurs de production ne garantit pas à partir d'un certain volume une augmentation plus que proportionnelle ou proportionnelle de la production. Cette loi des rendements décroissants s'applique tout autant en courte période (rendements factoriels décroissants) qu'en longue période (rendements d'échelle décroissants). L'entrepreneur n'a donc pas intérêt, du moins tant qu'il ne modifie pas son organisation, à augmenter sa taille au-delà de ce qu'il est convenu d'appeler taille optimale.
En second lieu, il est nécessaire d'introduire les données « financières » de l'entreprise réduites à son budget et aux prix des facteurs de production. Budget et prix sont supposés donnés à l'analyste. L'entreprise doit alors choisir parmi les combinaisons de facteurs accessibles à son budget celle qui lui permet d'obtenir la capacité de production maximale. L'entreprise choisit donc une taille efficiente (permettant d'obtenir la production maximale au moindre coût). Si la taille optimale est intérieure à l'espace budgétaire l'entrepreneur choisira évidemment cette taille comme capacité de production et mettra en œuvre sa combinaison de facteurs.
En troisième lieu, l'ultime choix de l'entreprise sur son volume de production dépend de sa rationalité de maximisation du profit. Selon la structure de marché sur laquelle opère l'entreprise et selon les périodes d'étude, il est possible qu'elle cherche à définir un volume de production inférieur à celui que lui permet sa capacité de production, mais en aucun cas elle ne pourra générer un volume supérieur à ce que lui autorise sa capacité.
[...] La frontière entre la microéconomie et la gestion s'inscrit dans cette différenciation. Dans cette perspective, l'entreprise peut être réduite à une fonction de production dans laquelle les facteurs de production ou inputs, le travail et le capital constituent les variables indépendantes, et le volume de production ou output, la variable dépendante. Si l'entreprise ne génère qu'un seul produit, elle sera dite monoproduit, et multiproduits si elle génère plusieurs types d'output. La modélisation prendra une direction différente selon l'unicité ou la diversité des outputs. [...]
[...] Celle- ci prend la forme suivante CV CV(Q) Zone 1 Zone 2 Zone 3 Q Zone 1 : La production de la première unité nécessite la mise en place des équipements, ce qui induit une forte augmentation du coût variable. Zone 2 : Le processus de production étant en place la production peut s'accroître sans entraîner une forte augmentation du coût variable. Ici, l'entreprise utilise les capacités qu'elle à mise en place lors de la première phase. Zone 3 : L'entreprise utilise pleinement les capacités de production mises en œuvre dans la zone 1. [...]
[...] On doit donc remplacer y ( Fr(P) par = α où f est une fonction indicatrice qui associe une valeur aux éléments qui appartiennent à un sous ensemble, par exemple et une autre différente α aux éléments qui ne lui appartiennent pas. Pour simplifier, on prendra α = 0 Le programme s'écrit donc MAX π = Σi pi yi / = 0 II. La fonction d'offre de l'entreprise multiproduit A. De la maximisation du profit à la fonction d'offre Le programme du producteur s'écrit MAX π = Σi pi yi / f(y yn) = 0 Il y a une solution unique donnée en annulant les dérivées premières du Lagrangien. [...]
[...] La courbe d'offre de l'entreprise associant à chaque niveau de prix sur le marché la quantité que l'entreprise cherche à produire pour maximiser son profit, elle est donc représentée par la partie de la courbe de Cm située au-dessus du minimum du coût moyen. Cm, CM, p Cm Courbe d'offre Profits CM Q Le taux d'utilisation des capacités mises en œuvre à l'équilibre dépend donc du prix pratiqué sur le marché. D. L'efficacité économique en longue période En longue période l'entreprise peut modifier son stock de capital. Cette modification lui permet d'accroître son volume de production et de bénéficier d'effet d'expérience. [...]
[...] - Le producteur cherche à maximiser son profit sur un marché de concurrence pure et parfaite. - Le producteur ne génère qu'un seul produit. - Le budget disponible à l'entreprise et les prix des facteurs (pL et pK) sont donnés à l'analyste. A. La détermination de la taille optimale du système productif en courte et en longue période. La première question qui doit nous animer est de déterminer logiquement comment l'entrepreneur délimite sa taille optimale. Cette question se présente différemment selon que l'entreprise se situe en courte période ou en longue période[1]. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture