Théorie de la production et des coûts, théorie du producteur, coûts de production, David Ricardo, Turgot, loi des rendements décroissants, concurrence parfaite, courbe d'isoproduction, taux marginal de substitution technique
Cette théorie se fonde sur la loi des rendements décroissants, ou la productivité marginale décroissante. Quand j'augmente mes facteurs de production, cette dernière augmente mais moins vite que l'augmentation. David Ricardo a repris cette théorie à Turgot (économiste français). Il constate que chaque nouvelle terre mise en culture est moins productive, moins fertile que la précédente, car on cultive d'abord les meilleures terres. Selon les néo-classiques qui ont repris la théorie de Ricardo, à partir d'un certain seuil la productivité marginale du travail est décroissante.
Pour un capital donné, on peut imaginer qu'un seul travailleur sera inefficace car il sera incapable à lui seul de faire fonctionner la machine. A mesure qu'on ajoute des ouvriers, la productivité de chaque ouvrier supplémentaire augmente. Or, à partir d'un certain nombre d'ouvriers on commence à rentrer dans une phase de rendements décroissants : chaque salarié supplémentaire permet de produire plus mais sa productivité marginale sera inférieure à celle du précédent.
[...] C'est une droite lorsque la combinaison de facteur ne varie pas. Les effets de la modification du prix d'un facteur de production La baisse du prix d'un facteur de production me permet d'obtenir un niveau de production plus élevé c'est à dire d'atteindre un isoquant plus élevé vers la droite sous la conjugaison de deux effets : • Un effet de substitution : dans le cas d'une baisse du coût du travail, elle me conduit à utiliser davantage de travail et moins de capital pour une même niveau de production • Un effet revenu : la baisse du prix d'un des facteurs de production si elle ne change pas en valeur nominal, le montant de mon budget en augmente sa valeur réelle, ce qui me permet effectivement de pouvoir produire plus et d'atteindre une courbe d'isoquant vers la droite. [...]
[...] • La tarification au coût moyen permet de prendre en compte l'ensemble des coûts de production et de les imputer aux consommateurs. Elle conduit à une gestion d'équilibre sans pertes ni de bénéfices. Elle peut s'appliquer à la tarification de biens publics divisibles (journée(s) d'hôpital), le tarif d'une consultation chez un généraliste • Lorsque la tarification se fait au coût marginal, il s'agit d'identifier le prix de vente du bien ou du service rendu au coût de la dernière unité produite. [...]
[...] A court terme , et du fait de la productivité marginale décroissante, le coût moyen peut augmenter . Mais , à long terme , en accroissant la taille de mon unité de production , le coût moyen pourra rester le même . La courbe de coût moyen à long terme garde une forme de U même si elle est moins pointue que les courbes de coût moyen à court terme. En effet , après une période importante de rendements d'échelles constants, ma courbe moyenne à long terme connaît le plus souvent à nouveau des rendements décroissants qui font qu'à long terme le coût moyen tend à augmenter car il est difficile de bien gérer de trop grandes firmes. [...]
[...] Dans un premier temps, quand la quantité produite augmente, le coût moyen diminue, l'entreprise réalise des économies d'échelle. Dans un deuxième temps, le coût moyen devient croissant, l'entreprise réalise des dés économies d'échelles. Le coût marginal est le coût induit par la production d'une unité supplémentaire, toujours en raison des raisons de la loi des rendements décroissants, le coût marginal est d'abord une fonction décroissante puis croissante. La courbe de coût marginale coupe la courbe de coût moyen en son minimum. [...]
[...] Autrement dit , si la productivité marginale est supérieure au coût marginal . A l'équilibre, l'entreprise va embaucher des salariés lorsque le coût marginal est égal à la productivité marginale. A un point inférieur à cet équilibre , l'entreprise a un manque à gagner , et à un point supérieur elle fait des pertes . C'est pour cette raison que les libéraux considèrent que la demande de travail (l'offre d'emploi) est une fonction décroissante du salaire. De plus , pour les néo-classiques , chaque facteur de production est rémunéré à sa productivité marginale En longue période A long terme, le capital et le travail sont variables. [...]
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