Sciences politiques, Théorie microéconomique du consommateur, utilité totale, utilité marginale, point de saturation, équilibre du consommateur, maximisation de l'utilité, courbe de la demande, taux d'échange, taux marginal de substitution
On peut répondre de manière intuitive que lorsqu'un bien ou un service devient plus onéreux, on en achète moins. Lorsque le prix d'une séance de cinéma augmente, on va moins au cinéma. Les économistes expliquent cette relation négative entre les prix et les quantités demandées à l'aide des concepts d'utilité et de courbe d'indifférence. Un individu demande un bien particulier en raison de la satisfaction ou de l'utilité qu'il retire de sa consommation. Jusqu'à un certain point, plus l'individu consomme d'unité de ce bien par unité de temps, plus l'utilité totale reçue est élevée. Bien que l'utilité totale augmente, l'utilité supplémentaire ou marginale retirée de la consommation de chaque unité supplémentaire du bien diminue en général ; c'est ce qu'on appelle le point de saturation.
[...] Les courbes d'indifférences Définition et signification On peut également mettre en évidence les préférences du consommateur et l'équilibre du consommateur et à partir d'une courbe d'indifférence Une courbe d'indifférence représente l'ensemble des combinaisons de deux biens X et Y qui procurent au consommateur un même niveau d'utilité ou de satisfaction. Lorsque l'on se déplace dans le plan vers le nord-est, on rencontre des courbes d'indifférence qui représentent des niveaux d'utilité de plus en plus élevé. (CF graphique 2). Par conséquent, les courbes d'indifférences impliquent une mesure ordinale de l'utilité et n'impliquent aucune mesure cardinale de l'utilité. Le tableau 3 représentent les points situés sur 3courbnes d'indifférences d'un consommateur. [...]
[...] Tous les points sur la même courbe d'indifférence procurent la même satisfaction au consommateur. Ainsi, l'individu est indifférent entre la combinaison des deux biens X et Y représenter par le point C sur la courbe d'indifférence, c'est-à-dire la combinaison c'est 10 unités de Y et une unité de X est celle représentée par le point D situé aussi sur la courbe d'indifférence 1 donc ici ma combinaison c'est 5 unités de Y et une unité de X. Les points sur la courbe d'indifférence 2 correspond à une satisfaction plus élevée que les points sur la CI 1. [...]
[...] L'homoeconomicus est un agent égoïste dont l'action est motivée par la recherche de son intérêt personnel. Le consommateur est supposé avoir un comportement de maximisation de sa satisfaction sous contraintes (rationnalité optimisatrice). En outre, le consommateur connait a l'avance avec certitude l'utilité que lui procure la consommation de n'importe quel bien (hypothèse de certitude). Cela implique une connaissance parfaite de ses goûts personnels et une connaissance parfaite des caractéristiques de chaque bien hypothèses sont à la base de la description du comportement de consommation : ➢ Le principe de non saturation des besoins : Le consommateur a des besoins illimités. [...]
[...] L'utilité totale de l'agent issue de la consommation de 0 unité de bien x est de 0 utilon. L'utilité totale de la consommation d'une unité de bien x est de 10 utilon, ainsi l'utilité additionnelle de la consommation de la première unité du bien x correspond à la différence 10-0 utilon. Les économistes disent dans ce cas : l'utilité marginale de la consommation de la première unité de bien x est de 10 utilon. De manière similaire, si la consommation du bien x augmente de 1 à 2 unités, l'utilité totale s'accroît de 10 à 18, ce qui se traduit par une utilité marginale égale à 8 utilon. [...]
[...] Pareto, Slutsky et Hicks Ont considéré que l'utilité ne peut être mesuré du fait de son caractère subjectif. Selon eux, le consommateur est uniquement capable de classer les utilités que lui procurent la consommation des différents biens (hypothèse utilité ordinale). Le consommateur (Béta) veut simplement dire que pour lui l'utilité D'1kg de viande est plus grande que celle D'1kg de poissons. Cet ordre varie en fonction du goût des individus. L'analyse économique fait du consommateur un être rationnel qui ajuste les moyens utilisés au but poursuivit (rationalité instrumentale). [...]
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