Théorie du libre-échange, libéraux classiques, Adam Smith, David Ricardo, John Stuart Mill, économie, théorie de la valeur travail incorporée, théorie des coûts de substitution, théorie des valeurs internationales, Gottfried Haberler
Il y a 3 grands noms d'économistes classiques qui furent attachés à la théorie du libre-échange : Adam Smith, Ricardo, John Stuart Mill. Les fondements du libre-échange se trouvent inclus dans l'exposé de la théorie des avantages absolus effectué par Adam Smith et dans la théorie des coûts comparatifs avancés par Ricardo, des théories qui ont connu par la suite certains prolongements.
[...] La théorie du libre-échange chez les libéraux classiques Il y a 3 grands noms d'économistes classiques qui furent attachés à la théorie du libre-échange : Adam Smith, Ricardo, John Stuart Mill. Les fondements du libre-échange se trouvent inclus dans l'exposé de la théorie des avantages absolus effectué par Adam Smith et dans la théorie des coûts comparatifs avancés par Ricardo des théories qui ont connu par la suite certains prolongements (II). I. Les théories de Adam Smith et de Ricardo comme fondement au libre- échange Selon la théorie des avantages absolus de Adam Smith, un pays à l'obligation de se procurer à l'extérieur de ses frontières les marchandises dont la production domestique est soit impossible soit trop onéreuse. [...]
[...] Les prolongements des théories Deux théories méritent ici d'être mentionnées s'agissant des prolongements effectués d'une part à la théorie des avantages absolus de Adam Smith et d'autre part à la théorie des coûts comparatifs de David Ricardo : ‒ La théorie des valeurs internationales de John Stuart Mill ‒ La théorie des coûts de substitution de Gottfried Haberler S'agissant tout d'abord de la théorie des valeurs internationales de John Stuart Mill. En quoi Stuart a-t-il amélioré les présupposés Ricardien issus de la théorie des coûts comparatifs ? John Stuart Mill dit que c'est une chose de produire, mais que ça en est une autre que de vendre. [...]
[...] La théorie des coûts comparatifs revient à appliquer la théorie de la valeur-travail dans l'hypothèse où les facteurs de la production se déplacent imparfaitement. Le modèle Ricardien pose 3 hypothèses : ‒ Hypothèse 1 : La théorie de la valeur travail incorporée est avancée et opérante. ‒ Hypothèse 2 : La constance des coûts de production ‒ Hypothèse 3 : La demande nationale et internationale doit être suffisante pour absorber ce qui a été produit. Ce qui est produit doit être vendu. [...]
[...] Cette analyse montre que l'espace de l'échange délimité par les rapports en isolement dans la théorie Ricardienne se trouve plus contraint. L'introduction de la demande fait que la zone d'échange est plus contrainte que dans le modèle ricardien, puisque dans la théorie de John Stuart Mill il n'y a pas d'automatisme entre la production et la vente. Enfin, selon la théorie des coûts de substitution de Gottfried Haberler les quantités disponibles de biens sont plus élevées en économie ouverte qu'en économie fermée en l'absence de toute référence à la théorie de la valeur. [...]
[...] Mais dans quelle proportion ? Ricardo va comparer combien le Portugal pourra produire de drap avec le fait que si jamais il jette le pactole sur la production viticole et qu'il exporte en Grande-Bretagne, combien obtiendra-t-il de drap en retour de ces exportations de vin. Ricardo démontre qu'il peut exister un avantage comparatif : tant qu'un pays trouve un avantage à s'ouvrir parce qu'il peut obtenir en retour de la production dans laquelle il est le meilleur, plus d'importation que s'il n'avait produit le bien lui-même alors oui il y a une double spécialisation. [...]
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