Keynes a eu comme professeur d'économie Alfred Marchal. Il naît l'année de la mort de Marx en 1883 et il meurt en 1946. Jusqu'à l'effondrement financier qui a commencé en 2007 et la contraction économique en 2008, Keynes était complètement passé à la trappe dans le débat public. Il était un homme de droite, il était libéral au sens classique du terme. C'était quelqu'un de très élitiste. C'était un héritier qui avait beaucoup d'argent, il était spéculateur, homme politique.
Il entendait subordonner les idées économiques au libéralisme politique. Keynes ne voulait pas que l'occident tombe entre les mains de l'URSS et réfléchit pour savoir comment faire pour que l'Angleterre ne sombre pas. Pour sauver l'Angleterre, Keynes pensait qu'on ne pouvait pas compter sur l'autorégulation économique d'un système de marché. Un système de marché livré à lui-même ne mène pas à lui-même un optimum social. Il introduit une régulation par l'Etat. Il essaye de faire passer cette idée-là à l'ensemble de la droite. En 1929 on a une crise financière qui découle sur une crise économique. A partir de la fin 1930 l'activité économique ne redémarre pas.
[...] L'analyse par la déflation pour Keynes Plusieurs effets que Keynes met en évidence. Le prix du travail est le salaire réel, c'est le niveau de salaire nominal W sur le niveau des prix : W/P = salaire réel = quantité de biens que le salarié peut acheter. La demande de travail qui émane des entreprises est une fonction décroissante pour les néoclassiques du salaire réel. Keynes nous dit que cela ne marche pas bien. Dans l'hypothèse où c'est vrai, il y a quelque chose qui ne marche pas. [...]
[...] Pour Keynes il faut tenir compte des effets de composition entre les actions individuelles et donc la conjonction des actions individuelles fait qu'au niveau global on a un résultat qui est différent du résultat au niveau individuel. La satisfaction par chacun de son intérêt individuel conduit à une situation non souhaitable ou sous-optimale, ce qui peut être rationnel pour un seul individu peut ne plus l'être pour l'ensemble des individus s'ils agissent de la même manière. La somme des intérêts individuels ne donne pas l'intérêt collectif. La poursuite par chacun de son intérêt individuel ne donne pas l'intérêt collectif. [...]
[...] Dans la première partie, correspond à ce qu'il racontait avant la théorie générale. Problème de la déflation et du chômage. La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est quand on a le niveau général des prix qui baisse. Quand on a de la déflation, on a aussi le niveau de l'activité qui baisse et donc le niveau de la production, le niveau du PIB, et cela produit du chômage. Dans la théorie néoclassique, le phénomène déflationniste est impossible. Pour Marshall il n'ya pas de possibilité théorique de la déflation. [...]
[...] Mais comment faire pour augmenter l'investissement ? Tout d'abord, Keynes nous dit que l'investissement dépend du cout de l'empreint qui est le niveau du taux d'intérêt, il faut un niveau du taux d'intérêt qui soit bas. Si on veut avoir un niveau d'investissement élevé, il faut diminuer le taux d'intérêt. Pour diminuer le taux d'intérêt, il faut avoir une politique monétaire expansionniste ou accommodant : il faut permettre aux emprunteurs de se financer facilement et à un faible prix. Si on met le taux d'intérêt bas, les rentiers vont avoir un intérêt bas. [...]
[...] Cela induit une diminution de la demande de travail. En réalité, cela conduit les capitalistes à licencier davantage, nous dit Keynes. Si toutes les entreprises licencient alors le raisonnement des classiques ne tient plus. Deuxième niveau de raisonnement : Keynes dit que si les entreprises licencient parce qu'elles n'arrivent pas à écouler leurs marchandises et qu'elles baissent leurs prix, l'argument néoclassique selon lequel la baisse des prix stimulera la demande, car lorsqu'une entreprise licencie, il y a moins de revenus distribués et donc moins de revenus distribués pour acheter les marchandises. [...]
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