La théorie économique et la question de l’organisation

Résumé du document

Pour les économistes, jusque dans les années 30 l'entreprise occupait une place marginale dans leurs théories. Il faisait l'hypothèse que l'entrepreneur était un individu autonome, rationnel, informé, il cherchait donc à maximiser son profit, il faudra attendre les années 30, pour comprendre que les objectifs des entreprises sont multiples, et qu'en aucun cas, elles ne peuvent maximiser leurs profits.

Comment, à travers les différentes théories existantes, les économistes expliquent-ils l'organisation et l'existence de firmes ?

1932 : Berle et Means, deux Américains, "L'entreprise moderne et la propriété privée". Cet ouvrage a eu un impact considérable, la thèse centrale est la suivante : l'entreprise est loin d'être un simple point, une firme point, elle est souvent et de plus en plus, une grande société par actions, ce qui entraîne la séparation de la propriété, des millions d'actionnaires parfois, et celle du contrôle de l'entreprise.

Extraits

[...] Pourquoi il n'y a pas que des micros entrepreneurs ? Le recours au marché représente des coûts trop importants. Si les entreprises existent c'est avant tout parce qu'avoir recours au marché coute et la coordination administrée (dans une entreprise, à l'intérieur) permet effectivement de faire des économies. En effet, s'informer de la qualité, du prix, de la compétence d'un employé, établir des contrats, s'assurer que l'on n'est pas escroqué est des activités qui demandent du temps, de l'énergie et qui sont sources de coûts. [...]

[...] La théorie économique et la question de l'organisation Pour les économistes, jusque dans les années 30 l'entreprise occupait une place marginale dans leurs théories. Il faisait l'hypothèse que l'entrepreneur était un individu autonome, rationnel, informé, il cherchait donc à maximiser son profit, il faudra attendre les années 30, pour comprendre que les objectifs des entreprises sont multiples, et qu'en aucun cas, elles ne peuvent maximiser leurs profits. Comment, à travers les différentes théories existantes, les économistes expliquent-ils l'organisation et l'existence de firmes ? [...]

[...] Ces théories-là ont eu beaucoup d'impact. La relation d'Agence, est définie comme le contrat par lequel le principal (une personne) charge une autre personne (l'Agent), d'exécuter en son nom un service qui implique de déléguer à l'agent un certain pouvoir de décision, mais cela entraine des coûts : - Des coûts de surveillance, en effet, il faut pousser l'agent, a faire ce qu'on attend de lui. - Des coûts pour que l'agent effectue bien sa tâche, c'est un sursalaire - Les Pertes résiduelles, il y a toujours une perte d'efficacité dans le fait que l'agent, le manager, aussi motivé soit-il risque fort de ne pas y mettre autant du sien que si il agissait pour son propre compte . [...]

[...] L'entreprise doit être arbitrée en permanence entre des couts de transaction et des couts d'organisation. L'entreprise est un ensemble de contrats (interne/externe) Williamson a essayé de réfléchir au type de situation où une entreprise a intérêt a faire faire (externalisation)et ou l'entreprise a intérêt a faire. On fera en interne lorsque les actifs (les Investissements, les besoins) sont spécifiques en termes de savoir-faire, d'équipements sont spécifiques et le besoin est récurrent, elle va ainsi minimiser les couts de transaction, mais augmenter les couts d'organisation. [...]

[...] L'individu est un individu omniscient. Pour SIMON cette théorie, ne peut pas dans la plupart des cas rendre compte des processus effectifs de prises de décisions, et ceci pour 3 raisons : - l'information n'est pas parfaite - Lorsque l'on cherche à embaucher quelqu'un, le responsable n'a ni le temps ni les moyens d'envisager toutes les conditions possibles, il va se satisfaire d'une solution raisonnable, c'est-à-dire d'une solution qui n'est pas la meilleure en théorie ! Par ailleurs, il y a de nombreuses situations où chaque agent ne peut pas décider les conséquences de ses choix sans se livrer, a des hypothèses, sur le comportement des autres. [...]