C'est une doctrine économique par laquelle les biens économiques doivent circuler librement entre les nations. Cela suppose la suppression de toutes les entraves qui peuvent exister. Cette notion est une application des théories économiques libérales.
Cette théorie remonte à 1776 (créée par Adam SMITH). Smith est favorable au libre-échange dans la mesure où chaque pays doit se spécialiser dans la production de biens pour laquelle les coûts de production sont plus faibles qu'à l'étranger (...)
[...] Les barrières non tarifaires Il s'agit de toutes les autres mesures du protectionnisme autres que les droits de douane. Elles évoluent en fonction des nécessités de chaque pays. Leur but est de limiter les importations et favoriser les exportations du pays. Il existe beaucoup de barrières non tarifaires dont certaines qui portent sur les quantités de marchandises importées ou exportées, on parle alors de protectionnisme quantitatif : Le contingentement consiste à limiter les quantités de marchandises importées (fixation de cotas). Cette pratique est sanctionnée par l'OMC. [...]
[...] Les fondements théoriques des échanges internationaux I. Le libre échange. C'est une doctrine économique par laquelle les biens économiques doivent circuler librement entre les nations. Cela suppose la suppression de toutes les entraves qui peuvent exister. Cette notion est une application des théories économiques libérales La théorie classique de l'échange international. La théorie des avantages absolus. Cette théorie remonte à 1776 (créée par Adam SMITH). Smith est favorable au libre échange dans la mesure où chaque pays doit se spécialiser dans la production de biens pour laquelle les coûts de production sont plus faibles qu'à l'étranger. [...]
[...] Ce type de protectionnisme est interdit par l'OMC. Les mesures de sauvegarde visent à limiter les quantités importées dans certains domaines d'activité (différent du contingentement car les mesures sont prises pour protéger un secteur d'activité national qui pourrait être menacé par trop d'importations). Ces mesures de sauvegarde sont tolérées par l'OMC. Les subventions et crédits aux exportations sont versés aux entreprises qui exportent par l'État (ex : le domaine agricole). Cela permet aux entreprises de vendre à moins cher (réduction du coût de production, différent des emprunts car les subventions ne sont pas à rembourser). [...]
[...] La protection est une menace pour la paix internationale. Le protectionnisme sur le plan commercial remet en cause la paix internationale (des pratiques commerciales peuvent déclencher certaines guerres). En effet si les entreprises sont victimes de désavantages, cela ne débouche pas sur un bon climat commercial entre les pays. De plus le protectionnisme compromet le lien d'interdépendance entre les nations et remet en cause un des principes fondamentaux qui est la liberté d'échanger. Il substitue à la division internationale du travail (collaboration saine entre les États) une concurrence agressive (néfaste) pour les échanges commerciaux. [...]
[...] ) Les effets négatifs du libre échange. Les échanges peuvent rapidement devenir inégaux en dépit de la liberté d'échange entre les pays : Problème du coût de la main d'oeuvre : certains pays bénéficient d'un faible coût de la main d'oeuvre ce qui représente un avantage car le pays peut produire davantage de biens à un faible coût (délocalisations . De plus certains pays ne respectent pas les droits des salariés (nombre d'heures de travail . Conditions de concurrence inégales notamment parce que l'État octroie des subventions à certaines entreprises ou certains secteurs d'activité (agriculture, UE qui demande aux agriculteurs français de rendre une partie des subventions qu'ils ont reçues pendant des années ce qui déséquilibrerait la concurrence et représenterait un avantage par rapport aux agriculteurs étrangers). [...]
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