Système classique, science économique moderne, Adam Smith, valeur-travail, libéralisme économique
Le système classique, malgré les trois éléments qui font une école (un auteur : Adam Smith, une œuvre de référence : Recherche sur la nature et les causes de la richesses des nations, des disciples), est un « amas » de courants doctrinaux divers.
Cela dit, ces théories divergentes forment les fondamentaux de la science économique moderne.
[...] Certaines entreprises se tournent vers d'autres activités lucratives. L'offre et la demande finissent par s'équilibrer sur les marchés : le bien- être général est réalisé. Cela ne veut pas dire que la société doive se passer de l'Etat et qu'il faut totalement individualiste. Ainsi, A. Smith, dans Théorie des sentiments moraux, préconise de tenir compte de l'opinion, des sentiments et des jugements que d'autres peuvent porter à notre égard. Même dans son œuvre phare, il préconise au moins un Etat minimum. [...]
[...] Il définit ainsi le bien fondamental c'est-à-dire un capital dont le prix dépend de ses moyens de production et que le prix des moyens de production dépende de son prix. A la suite d'une savante (mais très compliquée équation, il dit que le surplus global, c'est-à-dire la différence entre montant de la production et coûts de production, sert de numéraire. Il est appelé Revenu National Etalon (RNE) et est réparti en salaires et profits. Le pourcentage du surplus d'une production dans l'ensemble des moyens de production est le rapport étalon et qu'il est égal pour toutes les marchandises. Il est le taux de profit maximum. [...]
[...] En rendements décroissants, on a donc une égalisation des prix. Avec des rendements croissants, les écarts de prix se maintiennent : le pays dont le prix a été baissé à cause des importations baisse sa production : hausse des coûts de production, alors que l'autre qui produit davantage grâce aux exportations baissera ses prix. La théorie des valeurs internationales de John Stuart Mill : D. Ricardo ne dit pas où se fixeront les prix et quel sera le bénéficiaire de la spécialisation. [...]
[...] Il prône une fiscalité redistributive : on donne un peu de fortune des riches aux pauvres. L'Etat doit intervenir en appréciant l'importance de la perte de l'un et du gain de l'autre. Par conséquent, l'Etat ne doit rien faire qui perturbe le système même si ce dernier est imparfait. La théorie classique du commerce international L'argumentation libre-échangiste est telle que les précautions de ses théoriciens sont oubliées des industriels du coton qui se liguent pour l'abolition des corn laws (qui arrivera en 1846). [...]
[...] La théorie a une base numérique sur l'échange de toile et de drap entre Angleterre et Allemagne. Alfred Marshall, en 1879 et en 1923, reprend les hypothèses de J.S. Mill et fait un graphique. Les coûts constants de production se reflètent dans les droites OC1 et OC2 qui montrent les coûts relatifs entre la toile et le drap en Angleterre et en Allemagne. La courbe OS1 (offre de toile en fonction des quantités de drap pour l'Angleterre) s'éloigne de plus en plus d'OC1 car plus le niveau d'importation est élevé, moins le besoin en drap est intense, d'autant plus que la toile se fait de plus en plus rare. [...]
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