Les risques disproportionnés pris par les acteurs économiques ces dernières années sont à l'origine de la crise économique majeure que nous traversons actuellement. La gestion du risque par les individus est donc primordiale dans notre système économique.
L'aversion des êtres humains à l'égard du risque est un fait empirique vérifié. Cela permet par exemple de comprendre pourquoi nous n'investissons pas tout notre argent dans des actions dont le rendement espéré est pourtant très élevé. Quel est alors notre outil principal pour diminuer le risque ? Il s'agit de la diversification (mutualisation dans le cadre d'échanges de risque entre les individus). Ainsi, notre système de santé mutualise les risques puisque chacun cotise à la sécurité sociale tous les mois, même lorsque nous ne sommes pas malades, ce qui nous permet de réduire le risque financier encouru en cas de grave maladie entraînant des frais (frais d'hospitalisation par exemple) élevés, puisque ces frais seront remboursés par l'Etat.
Nous vivons donc dans une société de partage du risque puisque les individus sont unis par un contrat et par une solidarité, source de bien-être et de tranquillité mais pas seulement : cela permet aussi d'investir, d'entreprendre même si les gains sont très incertains. Notons néanmoins que ces échanges sont insuffisants, de nombreux risques restant non mutualisés à l'heure actuelle comme le chômage à long terme.
On prévient d'autant mieux un risque qu'on le connaît bien et que l'on est capable de l'appréhender, d'adapter notre comportement (exemple : arrêter un investissement). De plus, s'il est évalué correctement, il peut être créateur de valeur : la finance en est l'illustration. Ainsi, l'importance de la gestion du risque au sein de notre économie mais également au sein de la vie même des individus est si grande qu'il est important pour l'économiste de pouvoir expliquer et prévoir le comportement des individus face au risque.
[...] - l'attitude face au risque. Ainsi, sans même définir de probabilité objective tout en gardant l'aversion au risque comme critère et en raisonnant directement au niveau de la préférence sur les actions, on peut tenter, grâce à ce théorème, de prévoir le comportement de celui-ci dans une situation d'incertitude, nous permettant ainsi de vivre sans les probabilités comme le dit Machina. Nous allons maintenant nous attarder sur un dernier type de paradoxe : les effets de présentation Les effets de présentation Mise en évidence Avant d'analyser les effets de la présentation sur la manière d'agir des individus et donc sur le modèle classique, nous allons voir comment ils peuvent être mis en évidence à travers une étude faite par Tversky et Kahneman: On demande à des individus de faire le choix entre deux programmes d'action possible alors que pays est touché par une épidémie. [...]
[...] Quel est ainsi notre outil principal pour diminuer le risque ? Il s'agit de la diversification (mutualisation dans le cadre d'échanges de risque entre les individus). Ainsi, notre système de santé mutualise les risques puisque chacun cotise à la sécurité sociale tous les mois, même lorsque nous ne sommes pas malades, ce qui nous permet de réduire le risque financier encouru en cas de grave maladie entraînant des frais (frais d'hospitalisation par exemple) élevés, puisque ces frais seront remboursés par l'État. [...]
[...] Ces deux choix seraient soumis à différentes influences et seraient donc issus de différents processus, de différents modes de réponse : ici lorsqu'il s'agit de proposer le prix on s'attache au montant des gains/pertes tandis que quand il s'agit de choisir une loterie sans payer on se base sur les probabilités des différents gains. Conséquences sur l'économie : La non-transitivité des préférences n'est pas un phénomène propre aux choix dans une situation d'incertitude. C'est aussi le cas par exemple lors d'un choix entre trois maris différents A,B et qui ont tous une très bonne note dans deux des trois attributs {intelligence, apparence, richesse} et une mauvaise dans le troisième. A>B et B>C mais pourtant, A β. - un ordre de préférence sur les états du monde : A > C > B. [...]
[...] Étudions maintenant ces cinq axiomes: . Les préférences sont «complètes» (lorsque l'on compare deux événements soit il y a un événement préférable à un autre, soit les deux événements sont indifférents du point de vue de l'utilité) et transitives (si A>B et alors A>C en termes d'utilité). Il existe une probabilité p B et C > D. - B > A et D > D. - B environ égale à A et donc C environ égale à D (cas où les coefficients directeurs des droites sont environ égaux). [...]
[...] Sinon, on relance la pièce. Si face apparaît au deuxième lancer, la banque paie et on arrête le jeu. Sinon, on relance la pièce et ainsi de suite. Donc, si face apparaît pour la première fois au n-ième lancer, la banque paie 2n au joueur. Quelle est la somme maximale que le joueur acceptera de payer pour jouer une fois à ce jeu ? En d'autres termes, il nous faut calculer le gain moyen du joueur au cours d'une partie, qui correspond à la mise initiale pour que le jeu soit équitable entre le joueur et le banquier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture