OCDE organisation de coopération et de développement économiques, modèle élaboré par Samuelson, sciences économiques, investissement, moyens de production, théorie économique néoclassique, profits, taux d'intérêt, Haavelmo, théorie keynésienne
Le terme Investissement concerne le plus souvent (au sens strict) le capital fixe ; investir, c'est créer ou acquérir des biens de production ou d'équipement (bâtiments, machines...). Dans un sens plus large, investir c'est pour une entreprise ou un pays : - accroître le stock des moyens de production ; - développer les infrastructures ; - former les hommes (on prend donc en compte ici l'investissement immatériel) ; La comptabilité nationale définit un agrégat : la F.B.C.F qui permet de calculer l'effort d'investissement des différents secteurs institutionnels. Il ne faut pas confondre l'investissement avec la consommation intermédiaire, la consommation effective des ménages ou avec un placement.
[...] Sciences économiques - L'investissement I. Définition Ce terme concerne le plus souvent (au sens strict) le capital fixe ; investir, c'est créer ou acquérir des biens de production ou d'équipement (bâtiments, machines . Dans un sens plus large, investir c'est pour une entreprise ou un pays : - accroître le stock des moyens de production ; - développer les infrastructures ; - former les hommes (on prend donc en compte ici l'investissement immatériel) ; La comptabilité nationale définit un agrégat : la F.B.C.F qui permet de calculer l'effort d'investissement des différents secteurs institutionnels. [...]
[...] Si l'investissement est insuffisant, l'économie est en sous-emploi. A. Le multiplicateur d'investissement Dans la théorie keynésienne une variation entraîne une variation plus que proportionnelle du revenu : ∆R = k.∆ I = multiplicateur d'investissement) Exemple : si k = un investissement additionnel de 10 milliards se traduit par une augmentation de 50 milliards du revenu national. Il est d'autant plus élevé que la propension marginale à consommer est forte. La valeur du multiplicateur est l'inverse de la propension marginale à épargner K=1/1-c=1/s. [...]
[...] - Investissement de remplacement : il est destiné à compenser un matériel usé ou obsolète et à maintenir en l'état le stock de capital (amortissement), il permet aussi d'améliorer la productivité. On voit qu'en pratique cette distinction n'est jamais aussi tranchée. III. Les déterminants de l'investissement La question qui se pose ici est : « qu'est-ce qui détermine le niveau d'investissement des entreprises ? » L'investissement engage de façon plus ou moins irréversible l'entreprise sur le long terme, il implique donc un risque par rapport à la modification de l'environnement. Plusieurs variables jouent sur la décision d'investir de l'entreprise. [...]
[...] taux de profitabilité de Malinvaud.) Le profit fournit également à l'entreprise les moyens d'investir (autofinancement), pour une petite entreprise qui n'a qu'un accès limité au financement externe, la CAF reste un critère de la décision d'investissement, l'investissement dépend donc aussi des fonds disponibles dans les entreprises. C. Investissement et demande Les entreprises ne décident d'investir que si elles anticipent des recettes suffisantes pour les dédommager du coût et des risques associés à cet investissement. Lorsque l'entrepreneur anticipe des ventes futures élevées, il souhaitera disposer de plus de capital et donc investira (rôle des dépenses publiques, cf. multiplicateur keynésien). Par exemple lorsque l'économie entre en récession, les bénéfices anticipés diminuent du fait d'une baisse de la demande anticipée et donc ralentissement de l'investissement et inversement. IV. [...]
[...] Il met l'accent sur l'importance des dépenses d'investissement (publiques ou privées) dans la détermination de l'emploi. On peut envisager deux cas : - En situation de sous-utilisation des facteurs de production, il agit sur l'emploi en situation de plein emploi il agit sur les prix (inflation). De la même manière, le multiplicateur de dépenses publiques (en économie fermée) est une relation qui montre qu'une variation des dépenses publiques entraîne (toutes choses égales par ailleurs) une variation plus que proportionnelle du revenu national (Y) ; (∆Y=k.∆G), la valeur du multiplicateur est la même que celle du multiplicateur d'investissement. [...]
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