Réseaux, pôles de compétitivité, économie de marché, activités économiques, stratégie d'externalisation, réseaux d'entreprise, management des réseaux
En théorie économique, l'espace n'existe pas, car l'économie est une boîte noire.
Il y a 5 hypothèses pour concurrence pure et parfaite :
- Transparence (info instantanée et gratuite) ;
- Atomicité des agents (infinité d'agents pour éviter monopole et petits agents pour ne pas influencer prix) ;
- Absence de barrière à l'entrée et sortie ;
- Homogénéité des produits (pas de différenciation) ;
- Parfaite mobilité des facteurs de production : K et W ;
Dans ce modèle, l'économie n'est pas représentée.
(...)
Pour comprendre le modèle dit « des marchands de glace », voici la situation de départ :
- une plage avec 9 individus, répartis de manière homogène le long de la plage ;
- les individus ont faim et vont acheter une glace ;
- l'hypothèse : il y a deux marchands de glace qui proposent les mêmes glaces, sans différenciation, donc chaque vacancier est complètement indifférent pour le choix du marchand de glace (mêmes prix de 1€) ;
- le choix va se fonder sur la proximité.
Les vacanciers vont minimiser le coût de transport. Les consommateurs étant parfaitement rationnels, ils choisiront d'acheter leurs glaces au marchand qui leur propose le prix, frais de transport inclus, le plus faible.
[...] FUJITA & OTA disent que les unités centrales des différentes entreprises communiquent entre elles et échangent de l'information (information sur la position des concurrents, sur les nouveaux marchés sur lesquels on souahite investir, sur les nouvelles tendances et nouveaux designs . l'unité centrale a donc besoin de beaucoup d'informations). Mais par contre, l'unité de production ne communique qu'avec son unité centrale (faible besoin d'information). Si l'unité centrale a besoin de beaucoup d'informations, elle va avoir tendance à se concentrer avec les autres unités centrales, et donc se localiser dans les grandes villes. Par exemple, en France, surconcentration des sièges sociaux à Paris et dans les Provinces. [...]
[...] Krugman va s'intéresser aux externalités de production. Dans le cadre de l'économie spatiale=externalités pécuniaires = augmentation de l'efficacité productive et/ou de la productivité, ce qui représente un gain immédiat pour l'entité (cela augmente son profit). Soit je ne touche pas mes prix et j'augmente mon profit, soit je ne touche pas mon profit et je diminue mes prix pour éventuellement éliminer mes concurrents. Krugman imagine un modèle avec 2 régions R1 et R2. Dans chacune, on a 2 secteurs économiques : le secteur agricole (dans lequel les rendements sont constants [on produit toujours au même coût moyen], et les travailleurs agricoles sont supposés non mobiles) et le secteur industriel (dans lequel : production de biens différenciés avec rendements croissants [économies d'échelle : quand j'augmente ma quantité produite, je produis moins cher, je baisse mon coût de production] ; les travailleurs sont mobiles entre les 2 régions ; les coûts de transport sont supportés par les consommateurs [on rajoute le coût de transport dans le prix du bien]). [...]
[...] Intérêts du marché pour réaliser les transactions : problème de compétences, effet de la concurrence (avoir le prix le plus bas). Inconvénients du marché : problème d'asymétrie d'information et d'opportunisme qui induit une transaction coûteuse. Intérêt de la firme : réduction considérable du coût de transaction ; si elle est internalisée, on contrôle la production donc pas de risque d'opportunisme. Limite de la firme : coûts d'organisation apparaissent et qui sont liés au fait que le système hiérarchique de la firme a un fonctionnement coûteux en termes de prise de décisions (organisation pyramidale). [...]
[...] Mettre en commun des actifs et compétences qui seront de nature différente et complémentaires. Exemple : General Mills et Nestlé qui se sont associés en créant la joint-venture Cereal Partners Worldwilde. Les alliances additives ou de co-intégration : situation de concurrence entre 2 firmes qui trouvent l'intérêt de coopérer pour gérer des ressources similaires et/ou réaliser des économies d'échelle. Elles peuvent concerner : les approvisionnements, la la production de composants (une filiale commune), le partage de savoir-faire ou d'expériences. Exemple : PSA/Ford sur les moteurs diesel. [...]
[...] Lorsque le produit n'existe pas encore, il n'y a pas encore de marché, de demande, on ne peut pas encore fixer le prix donc il est plus logique de contractualiser sur la base d'une coopération, plutôt que sur une transaction de marché. Comment expliquer la répartition des activités entre marché, firme et interfirmes : il utiliser la base des compétences qui sont présentes dans les firmes. A partir de ce raisonnement sur les compétences, il opère une distinction entre les activités complémentaires et les activités similaires. Sur les activités similaires, il n'y aura pas spécialement de coopération, mais sur les activités complémentaires, c'est là que se posera la question de l'arrangement institutionnel choisi par la firme. [...]
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