C'est un courant qui s'est développé dans les années 1950/1960. L'économiste le plus connu de ce courant est Milton FRIEDMAN (1912-2006). Il a obtenu le prix Nobel en 1076.
Ce courant est libéral, voire ultra-libéral. Les conclusions du courant : les politiques de relance conjoncturelles sont inefficaces à long terme, même si elles peuvent avoir des effets transitoires sur l'activité économiques (...)
[...] II) Les renouvellements de la pensée keynésienne. On part d'une idée keynésienne, mais ne veut pas dire que le courant est keynésien, il peut être néoclassique La nouvelle économie keynésienne La NEK est née dans les années 80s en réaction de la nouvelle économie classique, la NEC. Pour ces économistes, les individus sont rationnels, mais ils existent des déséquilibres parce que les marchés ne peuvent pas s'autoréguler, car les salaires et les prix sont rigides. Ce n'est pas un courant de pensée unifiée : MANKIW, GREENWALD,YELLEN, PHELPS. [...]
[...] En 1968, NAIRU (Non Accelerating Inflation Rate of Unemployemnt), c'est le taux de chômage de plein emploi Inefficacité des politiques de relance conjoncturelles. a. Inefficacité de la politique monétaire La courbe de Philips représente le lien entre inflation et chômage : c'est l'arbitrage entre les deux. A court terme la courbe de Philips rejoint celle de Friedman. Au point on a du chômage mais pas d'inflation. D'où, on a besoin d'une politique de relance pour atteindre le point B. Mais au point on a de l'inflation en plus du d'avoir du chômage. [...]
[...] Si le taux d'imposition augmente, on a recours à l'économie souterraine. Si trop de taxes, on accumule moins de capital et donc moins de croissance. On a à faire à un raisonnement seulement partiel de l'impôt : l'impôt comme prélèvement. Or, à l'origine de l'impôt il y a forcément des dépenses publics qui peuvent avoir un effet favorable. Etude empirique de T. PIKETTY, éco INSEE, en 1999. Il a estimé l'impact des variations des taux marginaux d'imposition. ( taux impôts ( travaille moins( gagne moins ( ( revenu imposable. [...]
[...] Donc on a un excès d'offre de travail, ensuite un excès de demande d'emploi. D'où il y a du chômage involontaire. Les post keynésiens L'école post keynésienne fait partie des nombreuses écoles de pensée hétérodoxe. Les hétérodoxes sont opposés à l'économie néoclassique. Parmi les hétérodoxes, nous avons les économistes marxistes, les post-keynésiens et les régulationnistes. Les post keynésiens s'inspirent es travaux de Keynes : HARROD, KALDOR et KALECKI et SRAFFA. Ce qu'ils les intéressent, c'est surtout les questions macroéconomiques. Première caractéristique, le principe de la demande effective. [...]
[...] Le seul rôle de la politique monétaire pour les monétaristes est la stabilisation des prix. Le point A correspond au taux de chômage naturel, le NAIRU Inefficacité de la politique budgétaire La consommation est une fonction du revenu permanent. Cette consommation ne va pas être modifiée par la variation conjoncturelle du revenu, la politique budgétaire est une relance inefficace. La consommation est plus lisse que le revenu. Tandis que la politique monétaire a un effet d'éviction. Chez Friedman, la demande de monnaie, MD ne dépend pas du taux d'intérêt. [...]
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