Sources de la croissance économique, PIB Produit Intérieur Brut, défis économiques, inflation, niveau de vie, écologie, progrès technique, inégalités de revenus, innovation, destruction créatrice, facteurs de production, productivité globale des facteurs
Pour mesurer la production de richesses d'un pays, on utilise le PIB (produit intérieur brut) qui correspond à la somme des valeurs ajoutées réalisées par l'ensemble des agents économiques résidents. La valeur ajoutée se calcule en retranchant la valeur des coûts intermédiaires de la valeur de la production. La hausse générale des prix fait gonfler artificiellement le montant des richesses créées par un pays, les statisticiens distinguent donc le PIB nominal du PIB réel qui corrige le PIB nominal de l'inflation. Le taux de variation du PIB d'une année sur l'autre se nomme taux de croissance et permet de mesurer l'augmentation des richesses réellement produites par un pays : c'est la croissance économique. C'est un phénomène long. Le PIB est un bon indicateur du niveau de vie de la population, en effet celui-ci augmente lorsque la croissance du PIB excède à la croissance de la population.
[...] Avant 1820, le niveau de vie mondiale stagne. Quand l'économie connaît une phase de croissance, le niveau de vie augmente, mais très vite, la hausse du PIB stimule la natalité et réduit la mortalité si bien que la croissance économique est rattrapée par la croissance démographique. Après 1820, le progrès technique rend possible une croissance économique forte et durable qui dépasse la croissance démographique et rend donc possible l'amélioration continue du niveau de vie. Les caractéristiques de la croissance mondiale se trouvent principalement dans le progrès technique, il permet aux économies de proposer une diversité croissante de bien. [...]
[...] Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? Qu'est-ce que la croissance économique et quelles sont ses sources ? Comprendre le processus de croissance économique Pour mesurer la production de richesses d'un pays, on utilise le PIB (produit intérieur brut) qui correspond à la somme des valeurs ajoutées réalisées par l'ensemble des agents économiques résidents. La valeur ajoutée se calcule en retranchant la valeur des coûts intermédiaires de la valeur de la production. La hausse générale des prix fait gonfler artificiellement le montant des richesses créées par un pays, les statisticiens distinguent donc le PIB nominal du PIB réel qui corrige le PIB nominal de l'inflation. [...]
[...] Ils sont donc remplacés par des machines et les tâches non routinières sont en expansion. Il y a donc une polarisation du marché en diminuant le poids dans l'emploi total des métiers à rémunération intermédiaire et en faisant augmenter les métiers à baisse et forte rémunération. Les égalités de revenu sont donc accentuées. Les limites écologiques de la croissance La pollution est une externalité négative, car elle n'est pas tarifiée par le marché. Celui-ci est donc défaillant, car il n'incite pas l'agent économique à limiter la pollution. [...]
[...] La hausse de quantité de capital fait augmenter la production et donc fait aussi augmenter la productivité du travail. Cependant, la croissance extensive se heurte à la loi des rendements décroissants. Si l'un des facteurs reste fixe, il bloque la possibilité d'utiliser plus efficacement l'autre facteur. La loi des rendements factoriels décroissants signifie que les coûts marginaux de production sont croissants. L'augmentation de la quantité d'un facteur de production se traduit par des gains de productivité de plus en plus faibles, si bien que la croissance s'épuise. La croissance extensive n'est donc pas durable. [...]
[...] En effet, dans les années 1950, Robert Solow, économiste américain, observe qu'une partie importante de la croissance s'explique par une croissance de la PGF. Il attribue cette capacité de produire plus aux effets bénéfiques du progrès technique, il rend plus productif le travail et le capital utilisés. Progrès technique et productivité globale des facteurs de production Le progrès technique se traduit en de nouvelles connaissances appliquées à la production ou à la commercialisation que tous les agents économiques peuvent utiliser. [...]
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