Prémisses, affirmations, limites, théorie économique classique, économie politique, économie de marché, question sociale
Jusqu'à quel point la pensée classique a-t-elle été une rupture fondamentale dans la pensée économique malgré les démentis historiques dont a souffert la théorie classique, ne faut-il pas considérer qu'elle reste une théorie fondatrice de l'économie politique ?
Ont été JB Say, David Ricardo, Thomas Robert Malthus, et Mill. Avec la théorie classique, c'est la doctrine libérale qui prend forme en même temps que le capitalisme s'affirme. Doctrine libérale qui a exercé tout au long du 18e siècle une influence considérable et a trouvé d'importants prolongements à travers les néo-classiques. À bien des égards, la théorie classique peut paraître datée, ayant souffert d'importants démentis historiques. Dépassée par la formulation plus scientifique des néo-classiques, puis vivement critiquée par la théorie keynésienne. Jusqu'à quel point malgré toutes ces limites, la doctrine classique reste-t-elle fondatrice de l'économie politique ? Les débats entre théoriciens classiques ne conservent-ils pas au-delà de l'apparence, une réelle actualité ? Soulever une telle question, c'est identifier les prémisses, l'affirmation et les limites de la théorie classique.
[...] Smith distingue des situations historiques selon lesquelles tel ou tel type de valeur est plus présent. Ainsi dans ce que Smith appelle l'état grossier des sociétés naissantes (dans les sociétés primitives) la valeur qui prédomine est la valeur travail. Dans ces sociétés : Le prix réel de chaque chose est l'équivalent de la peine et de l'embarras qu'il a fallu pour l'acquérir (Smith). En effet, Si dans une nation de chasseurs, il en coûte ordinairement deux fois autant de travail pour tuer un castor que pour tuer un daim, on donnera naturellement deux daims pour un castor En contrepartie, dans les sociétés modernes, le marché fixe un prix nominal qui fluctue en fonction de l'échange et de l'usage : Il est donc plus naturel (dans une société moderne) d'estimer la valeur échangeable d'une marchandise par la quantité de quelque autre denrée que par celle du travail (Smith). [...]
[...] Une lente gestation de la théorie économique : les prémisses mercantilistes et physiocrates. Les premières grandes observations économiques du 16ème et du 17ème siècle : l'économie s'est longtemps passée de la théorie économique. Les premières réflexions remontent à l'Antiquité, notamment chez les philosophes grecs avec Platon et Aristote. Une réflexion qui porte sur la cité Idéale, son bon fonctionnement économique. Vertu soulignée chez ces philosophes de l'économie marchande. La condamnation chez Aristote du prêt à intérêt, aussi l'idée d'une certaine justice dans la répartition des biens. [...]
[...] Une école de pensée très influente. Smith (1723-1790) est le fondateur à qui succède quatre auteurs : Malthus (meurt en 1834) ( montre les risques qui découleraient d'une augmentation incontrôlée de la population dans son Essai sur le principe de population; Say (meurt en 1832) ( publie en 1803 son ouvrage central Traité de l'économie politique ; Ricardo(meurt en 1823) ( 1817 dans Principes de l'économie politique et de l'impôt. Mill (meurt en 1873) ( 1859 dans La liberté, il se différencie de ses prédécesseurs par un certain réformisme social, philosophe libéral, partisan du rôle éducatif de l'État. [...]
[...] C'est à partir du 16ème siècle (renaissance, colonisation, nouvel ordre marchand ) que la théorie économique prend une nouvelle forme. On regroupe généralement sous l'étiquette d'économistes mercantilistes. Ils établissent des lois économiques : - Premières réflexions sur les relations entre prix et monnaie : Jean Bodin (en 1568) observant la hausse des prix en France, cherche à montrer dans son ouvrage Réponse aux paradoxes de Mr.Malestroit,que c'est l'augmentation de la quantité de métal précieux en circulation qui détermine la hausse des prix. [...]
[...] - Mercantilisme espagnol : il est bullioniste (bullions = lingot d'or). Le mercantilisme ibérique qui s'appuie principalement sur l'or et l'argent venus des mines des colonies (Mexique, Bolivie, Pérou Ces ressources suffisent aux pays ibériques et permettent aux deux puissance ibériques de mettre en place un doctrine mercantiliste. - Mercantilisme allemand :Il est kameraliste c'est-à-dire un mercantilisme de bonne gestion des finances publiques. L'État doit donc être capable de lever les recettes nécessaires. - Mercantilisme britannique : Il laisse une place plus large que le mercantilisme français au secteur privé, aux marchands, aux industriels. [...]
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