François Quesnay, Adam Smith, La Richesse des nations, tableau Ziczac, économie, pensée économique, politique libérale, activité agricole, activité industrielle, déclin de la physiocratie, secteur second, David Ricardo, théorie quantitative de la monnaie, création monétaire, origine monétaire de l'inflation, métaux précieux, évolution des cours de l'or, masse monétaire, production nationale, déficit de la balance commerciale, monnaie dématérialisée, titre de créance
Les bases de la pensée économique et politique libérale se sont édifiées au sein même de l'école physiocratique menée par François Quesnay vers 1750. Ce mouvement a marqué une rupture avec les idées mercantilistes du temps.
Étymologiquement du grec, « physiocratie » se compose de « phusis », signifiant nature, et de « kratos », signifiant pouvoir. Les physiocrates défendent de ce fait l'idée que la richesse découle de l'agriculture.
[...] In fine, selon lui, cette émission peut être source d'inflation. La dernière idée soulevée par Ricardo est que l'émission de billet peut provoquer le déficit de la balance commerciale (solde commercial négatif c'est-à-dire qu'il y a plus d'importation que d'exportation.) En effet, le stock d'or du pays diminue à mesure que les importations augmentent, car celles-ci sont réglées en or. Par conséquent, les banques ne peuvent plus convertir les billets en or, car les stocks y sont trop faibles. In fine, les banques sont illiquides, c'est-à-dire incapables de faire face à ses échéances. [...]
[...] En effet, cette dernière ne fait que transformer ce qui est produit par l'agriculture. « Une nation qui a peu de commerce de denrées de son cru et qui est réduite, pour subsister, à un commerce d'industrie est dans un état précaire et incertain. Car son commerce peut lui être enlevé par d'autres nations rivales qui se livreraient avec plus de succès à ce même commerce. » Toutefois, seule la rente et non le profit était considérée comme revenu net, il en découle que seuls les producteurs étaient assujettis à l'imposition fiscale, ce qui pouvait avoir un caractère non incitatif. [...]
[...] Les physiocrates défendent de ce fait l'idée que la richesse découle de l'agriculture. Adam Smith est considéré comme le père des sciences économiques modernes, dont l'œuvre principale, publiée en 1776, La Richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme économique. Dès lors, nous pouvons nous interroger quant à la divergence des deux visions différentes qu'ont Quesnay et Smith sur l'économie. Tout d'abord, Quesnay construit un tableau économique (tableau Ziczac) décrivant la manière dont les richesses doivent être réparties. [...]
[...] Ce dernier ayant notamment pris position sur la théorie quantitative de la monnaie, il semble important de rappeler que la création monétaire est le processus par lequel la masse monétaire d'une zone économique, c'est-à-dire la monnaie mise en circulation, est augmentée. Il s'agit là de s'interroger sur la position que tient Ricardo sur la création monétaire. Tout d'abord, les économistes classiques affirment que la monnaie doit « obéir à des mécanismes de marchés » en d'autres termes, le marché s'autorégule sans intervention de l'état « laissez faire, laissez passer ». De plus, la valeur de la monnaie est « inversement proportionnelle à sa quantité. [...]
[...] En effet, si la masse monétaire M est multipliée par 2 sa valeur diminue et est donc multipliée par 1/2. En découle alors, selon Ricardo, une hausse généralisée des prix, c'est-à-dire de l'inflation. (Exemple de l'hyperinflation en 1923 de la république de Weimar.) Ensuite, Ricardo affirme que la monnaie se confond avec les métaux précieux et qu'il y a corrélation entre la quantité de cette monnaie, le volume des transactions réelles et sa valeur. C'est-à-dire que les fluctuations des billets mis en circulation doivent suivre l'évolution des cours de l'or. [...]
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