Pensée économique du début des néo-classiques à la Grande Dépression (1929), Commune de Paris, Marx, révolution de 1905, Engels, condition ouvrière, Schumpeter, Keynes, Jevons, Marsall, école classique, Bentham, Mill, Walras, école de Lausanne, école marginaliste, Pareto, école autrichienne, école de Cambridge
Au cours des années 1860, il y a une impression d'un socialisme triomphant notamment à travers l'exemple de la Commune de Paris au printemps 1871, et qui apparaît comme l'avènement de la révolution qu'attendait MARX. Mais en Europe occidentale, et même dans une Allemagne déliquescente, le socialisme ne prendra jamais pied au pouvoir, car même la République de Weimar succédant le IIe Reich est une république bourgeoise. Cette Commune de Paris est née de la décision d'Adolf Thiers et de l'Assemblée de mettre fin à la guerre contre la Prusse, et l'annonce de cette capitulation fait se soulever la population parisienne, qui est assiégée depuis de longues semaines, affamée et bombardée quotidiennement. Cette révolution amène les Parisiens à combattre, non contre les Prussiens, mais les "Versaillais". Cette révolution est avant tout patriotique, qui refuse la défaite, et sur les 90 membres du gouvernement de la Commune, seulement 25 sont socialistes.
Ces derniers réussiront tout de même à infecter la Commune, et à changer le fond de cette révolution de patriotique à insurrectionnelle à l'encontre de la IIIe République dépeinte comme une république bourgeoise. La Commune de Paris est dès lors considérée comme une Révolution socialiste. Sa minorité numérique va voir la Commune se faire écraser par la troupe, et s'achève au cimetière du Père Lachaise le 28 mai 1871, devant le mur des Fédérés. Marx en 1870 déclara qu'il souhaitait voir la France perdre la guerre contre la Prusse par haine du système empirique de Napoléon III, et lancera un message en faveur de la Commune de Paris le 30 mai 1871... Il l'intitulera : "Adresse du Conseil Général de l'Association Internationale des Travailleurs." Ce mouvement communard est de bon augure, car il laisse supposer que cette grande révolution qui abattra le capitalisme finira par arriver. Or la grande révolution qu'attendait Marx aura lieu en Russie, en 1905, après la défaite de la Russie face au Japon, qui aura comme conséquence un ébranlement politique très fort.
[...] Le prix sera fixé sur le marché par tâtonnement, par le commissaire- priseur, qui permet aux offreurs et aux demandeurs leur besoin. Le commissaire-priseur est l'équivalent de la main invisible de SMITH, et correspond pour les socialistes au GOSPLAN[6]. Le courant de pensée dont fait partie WALRAS est l'École Marginaliste. Il a développé la notion d'utilité finale, que nous appelons utilité marginale. Tout d'abord le terme utilité correspond à l'abandon de la valeur-travail, pour se recentrer sur la valeur d'échange d'un bien qui découlerait de l'utilité d'un bien. [...]
[...] Pour ce qui est du terme marginal, WALRAS l'utilise comme étant la dernière unité consommée. Ainsi, l'utilité finale/marginale correspond en fait à l'utilité dégagée de la consommation d'une unité de bien supplémentaire. Lorsque des agents économiques viennent sur un marché avec des ambitions de prix différents, avec des produits indivisibles, va émerger la notion de couple limite. Ce sont les échangeurs qui accordent la plus grande utilité (la plus grande valeur) qui vont effectivement déclencher l'échange, car ce sont les moins pressés de faire l'échange, et en vue de leur patience, ce sont eux qui vont établir le prix du marché, de telle manière que le marché convienne à tout le monde. [...]
[...] La pensée économique du début des néo-classiques à la Grande Dépression (1929) I. Introduction A. La Commune de Paris Au cours des années 1860, il y a une impression d'un socialisme triomphant notamment à travers l'exemple de la Commune de Paris au printemps 1871, et qui apparaît comme l'avènement de la révolution qu'attendait MARX. Mais en Europe occidentale, et même dans une Allemagne déliquescente, le socialisme ne prendra jamais pied au pouvoir, car même la République de WEIMAR succédant le IIe Reich, est une république bourgeoise. [...]
[...] La Longue Dépression jusqu'en 1895-1896 Le calcul coût-avantage L'équilibre général est l'équilibre simultané de l'ensemble des marchés, c'est-à-dire les marchés de tous les produits, de tous les services producteurs, de la monnaie, tel qu'aucun individu ne souhaite modifier le niveau de ses échanges avec un autre individu. WALRAS. Bureau central de Planification en U.R.S.S. Le Progrès Technique Optimum de PARETO Se place en contradiction de l'approche cardinale, qui soutient le fait que l'on puisse quantifier l'utilité qu'un individu tire de la consommation d'un bien. [...]
[...] Il existait déjà des économistes néoclassiques au Royaume-Uni, comme Stanley JEVONS (1835-1882), qui a enseigné à Manchester puis à Londres. Il a publié en 1871 Théorie de l'Economie Politique, mais qui marque une bascule dans la science économique. Contrairement à WALRAS, c'est un libéral convaincu et il considère qu'en économie capitaliste il ne peut pas y avoir de crise générale, il met en avant un personnage : l'homoeconomicus. JEVONS présente la particularité par rapport à MENGER et à WALRAS, car il est déjà connu grâce à notamment son livre de 1865 Sur la question du charbon. [...]
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