La force de travail est définie par Marx comme l'ensemble des facultés physiques et intellectuelles qui existent dans le corps d'un homme, dans sa personnalité vivante, et qu'il doit mettre en mouvement pour produire des choses utiles.
La force de travail ne se confond pas avec la personnalité, on reviendrait à l'esclavage. Elle ne se confond pas non plus avec le travail lui-même. Parce que celui-ci n'existe pas encore au moment du contrat. Le travailleur vend sa disponibilité, non son travail (...)
[...] On pourrait supposer que cette situation devrait être bousculée par les ouvriers un jour. Cependant, lorsque les gens n'ont pas le choix, et n'ont que leur force de travail à vendre, la révolte est impossible. Aliénation : être aliéné = devenir étranger à soi-même. L'individu ne se reconnaît ni dans ses activités, ni dans ses œuvres. Chez des sociologues comme Tocqueville, Tönniels et Weber l'aliéné est celui qui est déracine. Il ne se reconnaît plus car il est hors de sa communauté. Chez Marx l'aliénation est principalement liée à l'exploitation capitaliste. [...]
[...] MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE. Le capitaliste achète une marchandise pour la revendre en essayant de dégager une plus-value. A(m(A' Avec A>A' L'argent est un moyen dans le mode de production féodal. Il devient un but en soi dans le mode de production capitaliste. Le processus d'achat-revente est infini. La question est alors de savoir quelle est la marchandise qui a pour propriété de rapporter plus qu'elle ne coûte de sorte à ce que A>A'. Pour MARX, c'est la force de travail. [...]
[...] Expropriation de la petite paysannerie rurale b. La force de travail ainsi libérée ne va pas rejoindre les villes industrielles tout de suite. Elle devient une classe pauvre, de mendiants au XV et XVIème siècles prolétariat sans feu ni lieu le fameux lumpenprolétariat. Paradoxalement l'Etat oblige ces gens à travailler alors-même qu'on vient de leur enlever leurs moyens de travail. c. Parallèlement à l'expropriation un processus de marchandisation de création d'un marché pour les capitalistes) se met en place. La société féodale était centrée sur l'autoproduction. [...]
[...] Marx montre que dans les sociétés industrielles et capitalistes l'homme est le plus souvent un travailleur spécialisé. Durant toute sa vie il va rester enfermé dans une activité particulière en laissant inutilisé un ensemble d'aptitudes. Dans la société communiste l'homme ne va pas être spécialisé. Dans la société communiste personne n'aurait à subir la division du travail (à noter ici la différence des approches de Marx et de DURKHEIM. DURKHEIM considère l'influence de la division du travail sur la relation de l'individu avec la société. [...]
[...] Comment ont accumulé du capital ? Comment les travailleurs ont été séparés de leurs moyens de production ? Il y a pour Marx deux tendances aux causes différentes qui ont permis la mise en place du capitalisme. Le problème posé par Marx est celui de l'accumulation capitaliste. Pour accumuler du capital il fallait que le système capitaliste soit lui-aussi déjà en place. L'idée-même d'accumulation est consubstantielle au capitalisme. (P.6 première ligne). L'accumulation initiale est donc obligatoirement antérieure au capitalisme. Elle n'a donc pu se faire qu'à la sortie du Moyen Age. [...]
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